En vue de renforcer la lutte contre les violences domestiques, le viol et les autres violences sexuelles, une trentaine de journalistes issus de la presse en côte d’ivoire bénéficie depuis ce mercredi 06 avril ,d’un atelier de formation.
A Grand Bassam où se tient ce séminaire , le garde des sceaux ,ministre de la justice, Sansan Kambile a procédé à l’ouverture des travaux. À l’occasion, il a invité les professionnels des médias à vulgariser la loi n* 2021 -894 du 21 décembre 2021 relative aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques.
« Il faut vraiment vulgariser cette loi. Vous savez les violences domestiques, le viol et les violences sexuelles autres que domestiques à travers le monde sont en train de prendre une très grande proportion. Notre pays malheureusement n’échappe pas à cette forme de violence .il est important que dans vos canaux de communication vous puissiez informer les populations parce que c’est votre rôle», a noté le ministre.
Qualifié a tort ou raison d’être peu accessible par les médias, le garde des sceaux s’est engagé à rendre désormais ses services plus ‘ouverts ‘ à l’avenir.
« De plus en plus mon département va initier ou élaborer des textes qui seront adoptés. On se fera fort de vous convier à ce genre d’atelier parce que c’est vrai on dit nul n’est insensé ignoré la loi mais quand vous faites une loi et que vous publiez dans le journal officiel. Très peu de personnes vont constituer le journal officiel. Mais a travers votre canal ,nous allons prendre des dispositions pour que vous impacter positivement nos populations», a ajouté le garde des sceaux.
Peu après l’intervention du ministre Sansan Kambile, Une communication sur la présentation des notions de violences domestiques, de viol et des violences sexuelles autres que domestiques a été animée par Tebahi Hugues Anicet, magistrat et ,sous directeur de la documentation à la Direction des études de la législation et de la documentation au ministère de la justice et droits de des droits de l’homme.
A l’en croire les violences domestiques, viol et les autres ont violences sexuelles ont atteint une proportion inquiétante en Côte d’ivoire. En témoigne le rapport effectué, par le ministère de la femme, de la famille et de l’enfant pendant la période du 1er janvier au 31 décembre 2020
« ce sont 3962 Cas de violences domestiques,974 cas de Violences sexuelles,882 cas de viols et 66 cas de mariage d’enfants répertoriés au cours de cette année par ce ministère », a indiqué le conférencier.
Outre ces données, le magistrat a dans la suite de son exposé, donner les définitions des notions relatives aux différents cas de violences domestiques, viol et autres violences sexuelles.
Le séminaire s’achève ce jeudi.
Jean Eden Kouame