Lancé officiellement le 24 septembre 2022 au Palm club hôtel de Cocody, le processus électoral en vue du renouvellement des instances de la Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI) suit son cours. A terme, la structure chargée de la promotion et du développement du secteur de l’artisanat et des entreprises de métiers aura un nouveau président dont le mandant va durer 6 ans. Mais avant le 11 février prochain, date de l’élection du président de la CNMCI, Bouakary BERTE, président du comité électoral a invité les acteurs de l’artisanat à s’inscrire sur les listes électorales avant la date butoir du dimanche 16 octobre 2022, sur l’ensemble des 127 circonscriptions électorales sur le tout le territoire. L’appel a été lancé, le mercredi 12 octobre dernier, lors d’une conférence de presse.
« Nous demandons aux acteurs de venir s’inscrire sur la liste électorale parce que à partir du 17 octobre prochain, nous entamons la phase de l’examen de ces listes provisoires en vue de leur transmission aux préfets », a indiqué Bouakary BERTE qui ajouté que les facilités sont offertes aux acteurs pour leur enrôlement à la CNPS et à la CMU. Pour amener les acteurs à suivre le processus électoral, le président du comité électoral a rappelé qu’il a initié une série de formations et de sensibilisations, à partir du dimanche 25 septembre au 1er octobre dernier avec neuf délégations sur le territoire. Ce long processus électoral sera meublé par 4 scrutins pour le renouvellement des organes et va durer cinq mois. Il s’agit d’abord de l’élection des présidents des Organisations Professionnelles Départementales (OPD), le 27 décembre 2022. Ensuite, le 08 janvier 2023, ce sera aux présidents des Comités Interprofessionnels Départementaux (CID) de se faire élire. Les présidents des Chambres Régionales de Métiers (CRM), pour leur part, seront élus, le 20 janvier 2023. Enfin, quant au président national de la CNMCI, il sera élu, le 11 février 2023.
Pour être électeur, faut-il le rappeler, la première condition est la qualité d’artisan. Aussi, la preuve de cette qualité peut être rapportée par l’immatriculation au registre des métiers soit par la production d’une quittance fiscale justifiant de l’exercice d’une activité artisanale, soit par la détention de tout document administratif attestant de l’exercice effectif d’une activité artisanale. Le deuxième et le troisième critère consiste respectivement à jouir de ses droits civiques et être âgée de 18 ans au moins. La quatrième condition, quant à elle, exige la nationalité ivoirienne, sous–réserve de la preuve de la réciprocité citoyenne d’un Etat de l’UEMOA ou de tout autre état lié à la Côte d’Ivoire par des accords économiques et financiers. Enfin, la cinquième condition concerne l’inscription de l’artisan au régime social des travailleurs indépendants.
Isaac K.