Le bureau de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a eu une séance de travail, le mardi 28 janvier 2020 à son siège d’Abidjan II-Plateaux, avec une forte délégation du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant conduite par la ministre Bakayoko-Ly Ramata.
A l’issue des échanges, la ministre a expliqué à la presse les dessous de cette réunion. « Nous sommes venus avec deux préoccupations majeures, a annoncé Professeur Bakayoko-Ly Ramata.
Il s’agit de la prise en compte dans le code électoral des dispositions de la loi du 14 octobre 2019 favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues.
Cette loi institue en effet un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats pour tous les scrutins. Mais aussi plaider pour la création d’une cellule genre au sein de la CEI ».
Sur ces deux questions, la ministère de la femme, de la famille et de l’enfant assure avoir eu des engagements de la part du Président de la Commission électorale, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. « Nous partons vraiment rassurés, a-t-elle affirmé.
Car, le Président de la CEI est un homme d’expérience, de rigueur, un homme d’une grande carrure avec une équipe compétente. Nous sommes également rassurés de l’issue (paisible) des élections à venir ».
Pour sa part, le Président de la CEI s’est engagé, avec son équipe, à prendre toutes les dispositions pour « appliquer cette nouvelle loi ». Il a tenu également à saluer le leadership de la ministre sur la question.
« Une chose était de voter cette loi qui invite les femmes à participer aux assemblées élues et une autre est que celles-ci se sentent intéressées par la chose politique et nul doute là-dessus car avec son leadership qu’on connait Madame la ministre va mener à bien cette mission », a-t-il souligné.
Fulbert YAO avec Sercom