Suspendu le 3 octobre dernier, le procès devant la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, de Laurent Gbagbo, ancien chef d’Etat ivoirien, et de Charles Blé Goudé, ex-leader du Congrès panafricain des jeunes patriotes a repris ce lundi 12 novembre.
L’on a malheureusement assisté à une défense qui avait de la peine à défendre Gbagbo et Blé Goudé. Par manque de stratégie, le cœur de la plaidoirie fut d’expliquer que : le procureur n’a pas suffisamment de preuves.
Me Altit soutient que le procureur n’est pas parvenu à étayer sa thèse, à savoir l’existence d’un « plan commun », élaboré par un « cercle restreint », visant à se maintenir au pouvoir. Et c’est pour se maintenir au pouvoir que ce « cercle restreint » aurait commis des violences contre des civils.
Avec une telle défense, on dira sans se tromper que les avocats construisent sur du sang mouvant.
Fulbert Y.