Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi, au terme du Conseil des ministres, le la mise en œuvre de deux programmes dans le secteur de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en vue d’atteindre un taux de couverture d’environ 70% dans le secteur à l’horizon 2025.
« La Côte d’Ivoire met en œuvre la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture, dénommée (PONADA 2022-2026) ainsi qu’un programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire. Il s’agit de lever avec ces deux programmes, les contraintes majeures du secteur des ressources animales en vue d’atteindre un taux de couverture d’environ 70% des besoins de consommation des populations à l’orée 2025 », a déclaré Amadou Coulibaly.
D’un investissement de plus de 1 049 milliards de FCFA, le PONADA vise trois objectifs stratégiques. A savoir, l’amélioration de la productivité et la compétitivité de la filière animale et halieutique en cohérence avec les objectifs de protection environnementale, l’amélioration de la gouvernance et l’amélioration des moyens d’existence des acteurs.
En ce qui concerne le programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI), il vise à faire du secteur aquacole un instrument majeur de la croissance économique, de la lutte contre la pauvreté, de création d’emplois et de sécurité alimentaire.
Ce programme PSTACI prévoit la création de zones de développement de productions animales et halieutiques regroupant sur un même site tous les maillons de l’activité aquacole. Un projet pilote portant sur la création de fermes pilotes sur le lac Koubi, Loka et à Grand-Lahou sera également lancé dès le premier trimestre 2022.
La mise en œuvre de PSTACI permettra à la Côte d’Ivoire de produire environ 500 000 tonnes de poissons à l’horizon 2030 avec une chaîne de valeur estimée à 825 milliards de FCFA. Cette production vise non seulement à couvrir les besoins nationaux mais de permettre au pays de prétendre à l’exportation des produits halieutiques. Le projet PSTACI contribuera à réduire, de façon significative, la dépendance extérieure du pays en matière de ressources halieutiques.