Les accidentés de la route transportés au CHU d’Angré n’ont désormais plus aucun souci à se faire quant à leur prise en charge : elle est désormais gratuite. Ce pas decisif vers un systeme de santé intégré, est le fruit d’un nouveau partenariat paraphé ce mardi 16 septembre 2025 entre le Fonds de garantie automobile (FGA) et le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angré.
Déjà partenaires pour la prise en charge des accidentés en cas de délits de fuite ou de défaut d’assurance, le FGA et le CHU d’Angré ont élargi leur collaboration afin qu’« aucune victime d’accident ne reste sans suite », a indiqué Maizan Koffi Noël, Directeur général du Fonds de garantie, dans son allocution.
Cette signature qui a eu lieu au sein du centre hospitalier, marque une nouvelle étape dans l’opérationnalisation du décret n°2024-996 du 20 novembre 2024, instituant la prise en charge systématique et immédiate des frais médicaux des accidentés de la voie publique par le FGA, dans les hôpitaux publics de Côte d’Ivoire.
« Nous renforçons, structurons et élargissons ce partenariat pour répondre plus efficacement aux nouveaux défis liés à la prise en charge systématique des victimes d’accidents de la voie publique. Cette convention formalise l’étroite collaboration de nos services afin que chaque victime reçoive immédiatement les soins nécessaires dès son arrivée aux urgences et jusqu’à la fin de son hospitalisation », a-t-il expliqué.
Il a annoncé que des partenariats similaires seront signés dans les prochaines semaines avec d’autres hôpitaux publics à travers le pays, afin d’atteindre l’objectif fixé par le gouvernement qu’aucune victime d’accident ne reste sans soins.
Maizan Koffi Noël a également félicité le CHU d’Angré pour sa maîtrise du mécanisme d’obtention d’implants après un accident, dispositif qui a permis au FGA de servir de modèle pour ses conventions avec d’autres hôpitaux.
Heureux d’avoir paraphé cette convention, lDr Diabaté Moussa, le Directeur général du CHU d’Angré, a assuré qu’elle facilite la prise en charge systématique des victimes.
« Le problème que nous rencontrons souvent dans les centres hospitaliers, c’est le paiement des frais. Certes, le gouvernement nous ordonne de prendre en charge tout le monde, de soigner d’abord et de recouvrer après. Mais avec le FGA, nous soignons en étant sûrs de pouvoir recouvrer les frais », a-t-il souligné.
Fulbert Yao