C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens de Côte d’Ivoire.
À l’issue des élections professionnelles organisées le samedi 2 août 2024, Kouadio Komé Géronima épouse Tiémélé a été portée à la tête de l’institution.
La nouvelle présidente arrive avec une équipe composée de dix sages-femmes issues de toutes les régions du pays : six du secteur public et quatre du privé. « Ce sont des professionnelles dynamiques, proches du terrain, prêtes à faire bouger les lignes », a-t-elle précisé.
Dès son entrée en fonction, Mme Tiémélé prévoit plusieurs mesures fortes :Raccourcissement des délais d’obtention du numéro d’ordre ;
Digitalisation des services pour plus de fluidité ;
Renforcement de la formation continue ;
Réorganisation de l’Ordre pour le rapprocher des sages-femmes, avec notamment l’ouverture de bureaux relais dans certaines régions.
« L’objectif est de restaurer la confiance entre l’Ordre et ses membres », insiste-t-elle.
La nouvelle présidente entend également faire de l’Ordre un acteur central dans la mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Elle promet de participer activement aux réflexions sur l’amélioration de la qualité des soins maternels et infantiles, ainsi qu’à la supervision des bonnes pratiques professionnelles.
Pour impliquer davantage les sages-femmes dans les décisions, Mme Tiémélé prévoit :
La mise en place de consultations régulières avec les coordinations régionales ;
La création d’une plateforme en ligne pour recueillir les idées et préoccupations ;
L’organisation de rencontres de concertation avant toute grande décision.
« L’Ordre ne doit plus décider seul. Chaque sage-femme doit se sentir concernée », a-t-elle insisté.
En matière de transparence, Mme Tiémélé annonce la publication de rapports d’activités et financiers trimestriels et la création de commissions ouvertes, permettant à tous les membres de suivre l’utilisation des cotisations et de participer à la vie de l’institution.
Avec cette élection, Mme Kouadio Komé Géronima épouse Tiémélé entend transformer l’Ordre en une institution plus proche de ses membres, plus efficace et plus moderne. « C’est ensemble que nous réussirons », conclut-elle, confiante dans l’avenir de la profession.
Fulbert Yao