La sous-préfecture de Sago (Sassandra) a été la localité choisie par le ministère de la solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté pour l’indemnisation de plusieurs victimes des crises survenues en Côte d’ivoire.
C’était le samedi 1er décembre. Kouamé N’Guessan Chef de cabinet dudit ministère représentant la ministre Mariatou Koné a profité de cette cérémonie pour encourager les Ivoiriens à la culture de la paix qui selon lui, devra se traduire dans les actes. «Notre pays retrouve la prospérité. Mais il ne peut s’engager sur la voie du développement durable que dans un environnement de paix.
C’est pour cela que j’exhorte les victimes et les ayants droits de victime à pardonner pour que nous tournions définitivement cette page triste de notre histoire récente», a-t-il insisté. Kébé Mahamadou, député de Sago-Dakpadou a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur des menaces visibles dans cette Sous-préfecture. «Il existe dans notre localité, des barrages tenus par des personnes dont on ne connait pas l’identité. Ils passent leur temps à harceler nos parents sur les routes» s’est-il inquiété.
Toutefois, il a exprimé sa gratitude au gouvernement pour cet acte de solidarité en faveur des victimes. Bohoua Désirée dont les sept neveux et nièces ont reçu de l’Etat ces bons de prise en charge scolaire a témoigné sa reconnaissance au gouvernement. Dans cette localité, 31 ayants droits de personnes décédées et sept orphelins issus des villages de Gobroko, d’Adebem, de Godjiboué, de Niegrouboué suite et de Trikpoko, toutes victimes de la crise post-électorale de 2011 ont reçu réparation.
Elles ont respectivement reçu des mains du Professeur Kouamé N’Guessan un montant d’un million F Cfa par personne décédée et des bons de prises en charge scolaires dont la valeur oscillent entre 60.000 et 150.000 pour les sept orphelins pour un montant total de 32 millions. Cette cérémonie porte à plus de 200 le nombre de victimes de cette localité ayant été indemnisées et 164 victimes ayant déjà reçu réparation.
M.P.K avec Sercom ministère de la Solidarité