Ils ont été distingués. 81 personnes composées de 40 professionnels et chefs d’entreprises, 34 apprentis nouvellement diplômés, sept enseignants-formateurs en sertissage joaillerie, maquettiste et polissage, ont reçu leurs attestations de fin de formation (30 jours). C’était jeudi, à l’Ecole ivoirienne de bijouterie et des métiers annexes (Eibma) à Marcory. Pour le conseiller technique, Kouman Kouadio représentant le Secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, la formation de ces personnes est une application et une mise en œuvre de l’axe 1 (partenariat école-entreprise et une insertion professionnelle des formés et de l’axe 3 (qualité de la formation professionnelle et technique) de la réforme de leur dispositif de formation. Au nom du Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp), N’Guessan George, a fait savoir que le projet a coûté 124.757.700 Fcfa à la charge de leur structure. Sur sa lancée, il a fait savoir que cette formation a pour objectif de doter la filière bijouterie non seulement d’une main-d’œuvre qualifiée selon les standards internationaux. Mais aussi d’enseignants formateurs compétents.
Selon la Directrice de l’Ebibma, Bailly-Bamba, « l’un des intérêts majeur de ce projet est la mise en immersion en entreprise pour cinq mois des 34 apprentis ». Aussi, a-t-elle insisté, ce renforcement de capacités de ces acteurs permettra à la filière de disposer d’un vivier de formateurs qualifiés ; de bijoutiers professionnels et de jeunes apprentis compétents. Bailly-Bamba s’est en outre voulu clair sur l’importance accordée par le Secrétaire d’Etat Brice Kouassi, à l’ordre d’enseignement dans son établissement. «Sous l’implication et les recommandations fortes de monsieur le Secrétaire d’Etat, la filière bijouterie se veut le secteur locomotif de la vision d’excellence prônée par lui. Cela nécessite donc des acteurs formés aux techniques et technologies les plus avancées dans le domaine. Chemin certain pour une insertion socio-professionnelle et l’employabilité des jeunes diplômés», a-t-elle assuré.
M.P.K