La commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire a procédé, le jeudi dernier au 3ème étage de la tour C, au retrait de plusieurs permis de conduire. Pour sa première session de l’année 2022, sur 39 chauffeurs mis en cause dans des accidents de la route, 17 cas ont porté sur les accidents mortels, 16 sur les accidents corporels, 05 sur les accidents matériels et 01 cas pour d’autres infractions.
Au terme des travaux de la commission, 35 permis ont été retirés à des chauffeurs indélicats portant à 1.105 le nombre de permis retirés depuis la réactivation par le Ministre Amadou Koné de cette commission en décembre 2018. Parmi les sanctions, l’on enregistre 07 condamnations fermes, comprises entre 10 ans et plus, 04 compris entre 05 ans et 09 ans, 04 compris entre 01 an et 05 ans , 06 compris entre 06 mois et 11 mois, 01 compris entre 3 mois et 06 mois, et 03 compris entre 1 mois et 03 mois.
Il est reproché aux chauffeurs, entre autres, une méconnaissance du code de la route, l’imprudence, l’excès de vitesse, le défaut de maitrise, des raisons liées à l’état du véhicule, le non-respect des feux tricolores et le non-respect de la priorité.
A l’entame des travaux de la première session 2022, M. Kouakou Etienne, Directeur de la coordination et de la gestion intégrée des opérations des transports à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation, représentant le Président de la commission, M. Lucien Tiéssé, a, au nom du ministre Amadou Koné, insisté sur l’engagement ferme de l’État à poursuivre sans relâche la lutte contre l’incivisme et l’insécurité routière. Poursuivant, il a réaffirmé toute la rigueur de la commission dans le traitement des dossiers.
M. Kouakou Etienne a saisi l’occasion pour faire le bilan des travaux de la commission pour l’année 2021. « En 2021, nous avons traité 570 dossiers avec près de 370 condamnations. Et, depuis la réactivation de la commission, nous sommes aujourd’hui à 1.105 permis de conduire sanctionnés », a-t-il précisé.
M. Kouakou est revenu sur le processus qui conduit un mis en cause dans un accident devant à la commission. « De façon spontanée, lorsque l’accident survient et que le permis est retiré par les agents des forces de l’ordre, il y a tout de suite un verrouillage qui est fait à notre niveau pour éviter que la personne impliquée aille faire un duplicata en attendant les sanctions de la commission », a-t-il soutenu.
Il a conclu son intervention en se réjouissant de l’impact de la commission qui, selon lui, joue un rôle dissuasif dans la lutte contre la délinquance routière.