Le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a accordé ce mardi 11 avril 2023, à la présidence du Sénat, à Yamoussoukro, une audience à Pascal Bioulac, maire la commune rurale française de Lamotte-Beuvron.
L’élu municipal français était accompagné d’une forte délégation composée notamment de N’dri Germain et de Gouassirou Ernest, respectivement maire et préfet de Tiébissou.
Il a présenté au président de la Chambre haute du Parlement le projet de régionalisation entre sa commune et celle de Tiébissou dans les domaines qui tournent autour du développement durable pour améliorer leurs performances sur le réchauffement climatique.
« Nous avons pu développer cette régionalisation qui tient à cœur à monsieur le président du Sénat comme il tient à cœur au président du Sénat français, Gérard Larcher. Je lui ai, d’ailleurs, apporté les amitiés du président Gérard Larcher, président du Sénat français, qui m’avait chargé de transmettre ses amitiés au président du Sénat ivoirien. Nous avons présenté notre projet dans le cadre de la régionalisation de nos territoires.
Le président du Sénat, qui est un spécialiste de la régionalisation, a été touché, à la fois, par les problématiques que nous évoquions sur l’agriculture mais aussi médicales, les soins, les aspects culturels, la formation et l’accompagnement de la jeunesse. », a déclaré Pascal Bioulac, à l’issue de l’audience.
Il a expliqué les raisons du choix de Tiébissou dans le cadre de cette régionalisation.
« Nous recherchons une commune partenaire qui a les mêmes problématiques que nous et qui se trouve dans un contexte rural et agricole comme nous. En cela, nous travaillons sur nos expériences notamment pour capter les gaz à effet de serre en ayant créé une usine de méthanisation pour méthaniser et traiter les déchets, les eaux usées, les bio déchets notamment les résidus de production de repas. Tous ces déchets qui ne sont pas encore complètement usés nous permettent de faire encore du biogaz, de l’énergie et de faire de l’engrais naturel qui nous permet de réinventer le sol. Quand on a dessiné le portrait-robot de la commune que l’on cherchait à l’étranger, on a commencé à tisser des liens, des relations pour voir si ce que nous faisions et ce que faisait Tiébissou correspondait à Tiébissou, ou ce que faisait Tiébissou nous correspondait. Nous avons fait un parallèle de nos communes. », a justifié Pascal Bioulac.
Traoré Yacouba Diarra