L’opposant sénégalais Ousmane Sonko a été condamné, jeudi, à une peine de deux de prison ferme pour le délit de « corruption de la jeunesse » dans le cadre du procès pour viol répétitif et menace de mort l’opposant à une jeune employée d’un salon de beauté.
Une condamnation qui porte un sacré coup à la carrière politique du leader de patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Sa candidature à la présidentielle de 2024 déjà menacée par le verdict rendu à son encontre le 8 mai pour diffamation contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang est a priori comprise avec cette condamnation.
Au terme du verdict, des établissements scolaires de la capitale et même l’université de Dakar ont décrété l’arrêt des cours jusqu’au 2 juin. Les commerces ont baissé rideau et plusieurs travailleurs sont restés chez eux.
Des tensions ont éclaté avec, des actes de saccages et l’interpellation.
Selon des sources sur place, il y aurait des Affrontements à la machette et armes à feu entre jeunes pro Macky et pro Sonko.
Des étudiants auraient brûlé des bâtiments de l’université.
Se disant victime de séquestration depuis son retour forcé dimanche imposé par les Forces de sécurité, Sonko, privé de sortie et de visite avait appelé ses sympathisants à se mobiliser massivement.
Fulbert Yao