Ce sont environ 7.000 cartes nationales d’identité qui attendent les pétitionnaires dans les différentes centres de distribution de la région de la Nawa à la date du 28 septembre 2021. L’information a été livrée lors de visite du directeur général de l’office nationale de l’état civil et de l’indentification (ONECI) à Soubré ce mardi, lors d’une rencontre au cabinet du préfet de région.
Faisant l’état des lieux du processus d’identification au cours de cette rencontre, le superviseur régional de l’ONECI Chérif Oumar a indiqué que sur un objectif de 375.000 personnes à enrôler, ce sont au total 61.015 personnes qui ont jusqu’à ce jour procéder à leur enrôlement pour la nouvelle carte d’identité. « 22.672 cartes ont été produites et 15.705 cartes ont été distribuées à ce jour. (…) Malgré les appels, les populations ne viennent pas rétirer les cartes. On va mettre tous les moyens en place en vue d’atteindre nos objectifs », a expliqué le superviseur régional de l’ONECI. Pour le directeur général de l’ONECI KafanaSitionni, il y’a du travail à faire à 3 mois de la date limite de prolongement de la validé des cartes produites en 2009 fixée au 31 décembre 2021. «Ici y a de gros challenges à relever en terme d’identification et d’état civil. Nous sommes à 3 mois de l’expiration du délais de prolongement, mais nous constatons que sur tout le territoire national, les gens ne se bousculent pas. (…) On est à 3 mois et au niveau des statistiques, on a enrôlé environ 3 million deux et quelques milles personnes sur une cible de 6 millions 500 milles personnes. (…) il y’ade quoi à faire », a expliqué le directeur général KafanaSitionni. Il a non seulement invité les populations de la région à se rendre dans les centres de distribution pour retirer leurs cartes pour ceux qui ont déjà effectué leurs demandes mais surtout lancé un appel à ceux qui traînent encore les pas à se faire enrôler avant le 31 décembre 2021.
Quant au secrétaire général 1 de la préfecture de Soubré Okou Paulin, représentant le préfet de région, il a assuré le directeur général de l’ONECI de l’appui du corps préfectoral tout en invitant à trouver d’autres approches en vue d’inciter les populations à faire leurs demandes. « Il y’a du travail à faire. Il faut réfléchir à d’autres approches pour booster le processus. Quand on n’a pas sa carte nationale d’identité, c’est une façon de mourir car celui qui n’a pas sa carte nationale d’identité n’existe pas » a-t-ildit.
Méité Yacouba