Dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle du 25 octobre prochain, la Commission électorale indépendante (CEI) a organisé, ce jeudi à Soubré, une rencontre d’information et de sensibilisation à l’intention des populations.
Cette séance a été animée par Mme Marguerite Yoli Bi Koné, commissaire centrale de la CEI et superviseure des régions de la Nawa, du Gbôklé et de San Pedro.Face à un public composé de représentants de la société civile, de chefs traditionnels, de responsables religieux et de partis politiques, la commissaire a détaillé le mode opératoire du scrutin présidentiel.
Après avoir présenté le mode opératoire de l’élection du président de la république qui va se tenir le 25 octobre prochain. Elle est revenue sur la distribution et la nécessité d’avoir sa carte d’électeur, qui donne droit au vote. Mme Yoli Bi Koné a également rappelé les rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués dans le processus électoral , à savoir les membres de bureaux de vote, délégués des partis politiques, observateurs et observatrices.Selon elle, une bonne compréhension de ces missions est essentielle pour garantir un scrutin crédible, transparent et apaisé.La commissaire a insisté sur la dimension civique du vote, tout en soulignant qu’il s’agit d’un droit, non d’une obligation.
« Le vote est un droit et ce n’est pas une obligation. Si on veut voter, qu’on vienne le faire dans la tranquillité, la paix et la non-violence. Le pays a besoin de ces élections pour pouvoir continuer le développement », a-t-elle déclaré. Elle a par ailleurs invité les chefs traditionnels, leaders communautaires, organisations religieuses et structures de la société civile à relayer le message de la CEI dans leurs localités. « C’est l’ignorance qui amène souvent la violence. C’est en toute transparence que la Commission électorale travaille et chacun devrait y mettre du sien », a-t-elle insisté.
Pour conclure, Mme Yoli Bi Koné a exhorté les partis politiques à utiliser les spécimens de bulletins reçus pour apprendre à leurs militants à bien voter, afin d’éviter toute confusion le jour du scrutin. « Nous espérons que le 25 octobre, chacun va accomplir son devoir », a-t-elle lancé.Cette rencontre s’inscrit dans la série d’activités de sensibilisation initiées par la CEI à travers le pays pour garantir des élections calmes, inclusives et transparentes.
Méité Yacouba