Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique veut faire de l’Université de Bondoukou, qui ouvrira ses portes en octobre 2023, un centre d’excellence.
Pour ce faire, à l’occasion d’un séminaire de validation des curicula de formation de cette université qui se tient à Grand Bassam du 13 au 15 juillet, il a instruit les experts et universitaires, sur des normes à prendre en compte.
En matière de syndicats d’étudiants, Adama Diawara demande que les dirigeants de cette université s’inspirent de ce qui se fait à l’Université de Man et San-Pedro.
Quant aux critères d’accès et de rétention des étudiants dans cette prestigieuse université, le ministre souhaite « l’excellence du début à la fin, sans état d’âme, car il ne sert à rien d’amener des étudiants dans le dispositif et après avoir des taux de réussite de 10 à 15%. »
Toujours pour cette Université, le patron de l’enseignement supérieur invite les experts à ne pas dupliquer les formations qui existent déjà dans d’autres universités.
« Si d’aventure, on duplique, dans ce cas, il faut penser à la complémentarité en terme de gestion des flux pour être en corrélation de l’offre d’emploi », a conseillé le patron du MESRS.
Il a invité par ailleurs à faire attention aux maquettes pédagogiques et raisonner profil de compétences.
Adama Diawara a en outre, saisi l’occasion pour faire des piqûres de rappel des réformes envisagées par son département ministériel.
En ce qui concerne la validation des semestres, le ministre a annoncé la révision des textes, afin de mettre de l’ordre.
S’agissant des contrôles, le ministre envisage dès l’année prochaine, que les TD comptent pour 10%, les devoirs de weekend 30% et l’examen semestriel pour 60%.
Quant aux cours de mise à niveau, Adama Diawara souhaite qu’ils soient faits sous forme de CM.
Sur les syllabus, il recommande de laisser les enseignants faire leur part et propose que les Universités songent aux fascicules de TP.
Le ministre de l’enseignement supérieur a annoncé une mission incessante sur le chantier de l’Université de Bondoukou, avec les ministres Kouassi Adjoumani, et Kaba Nialé, pour s’assurer qu’avant la rentrée d’octobre 2023, les choses se passent telles que souhaitées.
Fulbert Yao