Les Chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest vont se réunir le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour discuter des problèmes sécuritaires qui affectent les économies de la sous-région et envisager une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme au Sahel.
L’annonce a été faite vendredi par le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à l’issue de la 21ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa, qui regroupe huit pays) tenue à Abidjan
«Nous nous sommes accordés que nous voulons un sommet extraordinaire de la Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, 15 pays), le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour mieux coordonner nos efforts, nos services de renseignements, nos interventions, et également toutes les mesures nécessaires pour essayer de combattre ce fléau qui est l’extrémisme et le terrorisme », a déclaré Alassane Ouattara.
Le président ivoirien a plaidé pour «une synergie» car, « il ne suffit pas de s’en tenir au G5 Sahel ou à la Minusma. Mais il faut que ce soit l’ensemble des pays de la CEDEAO et je dirais également qu’il faut inclus les pays du lac Tchad. Les pays comme le Tchad et le Cameroun, doivent être avec nous dans cette coalition»
Alassane Ouattara a en outre indiqué que les propositions du sommet en septembre prochain à Ouagadougou, seront présentées à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies en fin septembre à New York.
Dans la zone CEDEAO, faut-il le souligner, la situation des pays tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger demeure préoccupante. Ils sont confrontés régulièrement à des attaques terroristes. Pour lutter contre l’insécurité, la Minusma (Mission onusienne au Mali) et le G 5 Sahel y sont déployés, mais leurs efforts ne suffisent pas.
Fulbert YAO