Le président du Conseil de gestion du Bureau ivoirien de droit d’auteur (Burida), Tiburce Koffi, s’est exprimé le vendredi 1 avril 2022 au siège d’Opera News à Treichville.
C’était dans le cadre du 3eme numéro « tribune de libre expression » de cette plateforme d’information numérique
A cette occasion, Tiburce Koffi a tenu à rassurer le monde artistique que lui et son équipe « partiront du Burida les mains propres et la tête haute ».
Aussi, il a promis de tout mettre en œuvre pour maintenir le “bateau” du Burida à flot.
Journaliste et patron de presse, enseignant, critique littéraire, musicien et écrivain, Tiburce Koffi a mis un point d’honneur a expliqué l’histoire du Burida. il fait savoir entre autres que c’est en 1994 que les maux de la structure qu’il gère ont commencé. « Les contestations, le vacarme au Burida naît en 1994, ou deux groupes de sociétaires contestent fortement la gestion de Valène Guédé. L’air du désordre, de l’indiscipline et les frondes répétées contre les dirigeants datent de là », explique-t-il.
En effet, selon le patron du burida, son équipe et lui œuvrent pour instaurer un climat de paix et de confiance afin de se consacrer véritablement à l’essor de cette entreprise.
A l’en croire, la nécessité de créer d’autres sociétés en plus du Burida est fondamentale pour la sortie de crise.
« Le ministre Bandama, selon son raisonnement ne pense pas que Burida ne peut pas à lui tout seul accomplir cette mission de perception, de répartition. Parce qu’il couvre toute la faune des artistes. A chaque grande catégorie de production artistique convient une société de gestion de droit. Si nous arrivons à créer deux ou trois sociétés. Cela sera bon car, je suis convaincu que c’est la porte de sortie », a-t-il martelé.
Ange Sarah