Il a décidé de porter son cas devant l’Onu, Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Cheick Tidjane Thiam, a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.
Le PDCI explique cette saisine par le fait que le parti qualifie de « limitation sévère » de ses droits civils et politiques par la justice ivoirienne.
Le PDCI-RDA fonde cette démarche sur les dispositions de la Constitution ivoirienne, notamment l’article 123 qui accorde la primauté aux traités dûment ratifiés par l’État, ainsi que sur le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel la Côte d’Ivoire est partie depuis le 26 mars 1992.
« En l’absence de recours interne efficace, M. Thiam n’avait d’autre choix que de s’en remettre au Comité des droits de l’homme de l’ONU, dont la compétence a été reconnue par l’État de Côte d’Ivoire avec la ratification du Protocole facultatif le 5 mars 1997 », précise le texte signé par le secrétaire exécutif en chef adjoint, chargé de la Communication, Kouassi Brédoumy Traoré.
Le communiqué souligne que cette saisine s’inscrit « dans l’esprit et la lettre de la Constitution ivoirienne », intégrant pleinement le Pacte dans l’ordre juridique national.
Le PDCI-RDA appelle, par ailleurs, l’ensemble de ses militantes et militants, ainsi que toutes les composantes de la population ivoirienne, à se mobiliser derrière son président, présenté comme « l’espoir d’une transformation profonde » du pays.
Le parti renouvelle également son appel à la communauté internationale à œuvrer pour l’organisation d’un scrutin « juste, inclusif, transparent et sans discrimination », en vue de garantir la stabilité et la paix dans la sous-région ouest-africaine.
« Le PDCI-RDA reste foncièrement attaché à la reconstruction d’une paix durable en Côte d’Ivoire à travers un dialogue inclusif, franc et sincère, dans le strict respect des droits fondamentaux de chaque citoyen », conclut le communiqué.