Les « conditions sont réunies » pour entamer le dialogue entre le gouvernement et l’opposition au Togo, après plus de trois mois de manifestations contre le pouvoir du président Faure Gnassingbé, a affirmé jeudi soir le gouvernement togolais.
Après plus de trois mois de manifestations contre le pouvoir togolais, « toutes les conditions sont réunies pour permettre le démarrage du dialogue » avec l’opposition, a affirmé, jeudi 7 décembre, le gouvernement, lors d’une conférence de presse animée par quatre ministres.
Une coalition de 14 partis d’opposition organise des marches quasi hebdomadaires qui rassemblent des milliers, voire des dizaines de milliers de manifestants depuis début septembre, demandant la démission du président Faure Gnassingbé, à la tête du Togo depuis 2005. Il a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé sans partage le pays pendant 38 ans.
Aucune date n’a toutefois été annoncée pour le démarrage des discussions, dans l’attente d’une consultation avec les principaux partis politiques, selon le ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara.