Donner l’exemple et impulser un vaste mouvement d’ensemble autour des problématiques de développement de Touba, afin d’en faire une ville prospère, locomotive du changement dans la région du Bafing. Telle est la démarche du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, sur le terrain à Touba, où il est candidat à l’élection municipale sous les couleurs du RHDP. Il a mené à travers la ville, les vendredi 18 et samedi 19 août 2023, différentes activités de développement qui laissent entrevoir ses capacités à traduire dans les actes son ambition de transformer Touba.
Il a ainsi procédé, le vendredi au quartier Djassa, au lancement de travaux d’assainissement pilotés dans la ville par l’Office national de l’assainissement et de drainage (ONAD). L’objectif est de prendre en charge les eaux pluviales et lutter contre les inondations, assainir 16 sites de dépôt sauvage des ordures et aménager une décharge contrôlée des ordures ménagères. Les travaux qui se font en cohérence avec un schéma directeur d’assainissement et de drainage élaboré par l’ONAD se traduiront par la pose de dalots et la construction de canaux pour assurer la collecte des eaux de pluie, leur transport et leur évacuation en toute sécurité.
Moussa Sanogo qui a également fait un tour au marché de Touba pour l’enlèvement des ordures a invité les populations à adopter un comportement citoyen et à rendre sain leur environnement, en vue de préserver leur santé et garantir leur productivité. Ce même jour, à Sokoura 2 appelé communément « Gbanadougou », il a lancé les travaux de reprofilage de la voirie de Touba et d’ouverture de voies secondaires reliant des quartiers, avec le même message à l’endroit des riverains.
Mais avant cette activité, à la mairie de Touba, il a procédé au lancement d’un atelier de formation en gestion organisé par l’Institut Ivoirien de l’Entreprise (INIE), au profit de 1030 femmes de la région. Ce programme mis en œuvre dans le Bafing à son initiative a été ponctué, samedi, par la remise de chèques aux participantes que le ministre a exhortées à faire en sorte de fructifier les fonds reçus et développer leurs business, afin d’améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles.
La reconnaissance à un homme de développement
Ajoutées à tout ce qu’il fait déjà à l’échelle de la région, ces actions renforcent la complicité entre le ministre Moussa Sanogo et les populations qui voient nettement en lui « l’homme de développement qu’il faut pour orienter Touba vers des horizons prometteurs ». Partout, les Toubakas lui accordent leur bénédiction pour poursuivre l’œuvre de développement entamée depuis des années et qui leur profite à tous les niveaux. Les consultations populaires qui se sont poursuivies du jeudi au dimanche ont montré que les populations placent leurs espoirs en lui. C’est ce qui est ressorti, jeudi et vendredi, lors des échanges avec les populations des villages de Fobedougou, Kohidougou et Toubaco, ainsi que des quartiers de Dougouba 2, Koballa et Sogbeni, puis Garnoci et Toubaco, Sokoura 2 où le ministre s’est rendu. Samedi, les communautés senoufo et Finan Barala, ainsi que les localités de Worossanisso (Dohosso), Konigoro, Sahala, Kouroukoro et Kamassela n’ont fait que confirmer l’unanimité qui se dessine autour de Moussa Sanogo. La boucle pour le week-end, c’était avec le Worodougou. « Si nous aimons Touba et voulons son développement, nous devons confier la municipalité à Moussa Sanogo et le laisser travailler pour le bonheur de tous », a déclaré Dosso Gnama, cadre du village de Konigoro.
Ce périple que le ministre a fait en compagnie d’un grand nombre de cadres et élus de la région, dont le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des Finances, Vassogbo Bamba, était édifiant. Il a montré que les populations de Touba ont les mêmes préoccupations liées essentiellement aux questions économiques que le programme de développement conçu par le ministre adresse point par point. Ces problématiques ont pour noms l’emploi-jeunes pour laquelle une batterie d’actions sont prévues, l’optimisation de la productivité de l’agriculture, l’amélioration de la commercialisation et la transformation des produits locaux, la construction d’infrastructures économiques, sanitaires, sportives, etc.
Cheick Bakayoko, Correspondant régional