A l’instar des autres régions de la Côte d’Ivoire, la journée nationale de l’arbre, a été célébrée le Samedi 05 juillet 2025 dans la région du Bafing. Célébrée cette année autour du thème « Pour la paix, je plante un arbre », c’est le village de Yoh, situé à 4 kilomètres de Touba, le chef-lieu de région, qui a abrité la cérémonie solennelle.
A cette occasion, autorités et populations, mues par les mêmes intentions, se sont engagées pour le reboisement eu-égard aux bienfaits de l’arbre sur la vie des hommes.
Dans son adresse, le Lieutenant-Colonel Koffi N’Guessan Jules, Directeur régional des Eaux et Forêts du Bafing, a salué la mobilisation populaire autour de la cérémonie qui témoigne selon lui, de l’enjeu et de l’intérêt que les participants accordent à la journée nationale de l’arbre. En outre, il a mis en relief l’utilité des arbres. A l’en croire, « Ils fournissement l’oxygène, régulent le climat, préservent la biodiversité et soutiennent les moyens de subsistance de nombreuses communautés. En plantant des arbres, nous investissons dans notre avenir et celui des générations à venir ».
D’où son appel pressant à un sursaut collectif en faveur de la préservation de la forêt. « Il est crucial que nous prenions conscience de l’impact de nos actions sur l’environnement. La déforestation, le changement climatique et la perte de la biodiversité, sont des réalités qui nous touchent tous. En célébrant cette journée, nous affirmons notre engagement à préserver notre patrimoine naturel… Nous pouvons contribuer à restaurer nos forêts, à protéger notre biodiversité et à garantir un avenir durable à notre région », a-t-il encouragé. Et de conclure, « Engageons-nous à être des gardiens de l’environnement. Plantons des arbres, protégeons nos forêts et transmettons à nos enfants un héritage naturel dont ils pourront être fiers. Ensemble, faisons du Bafing, un modèle de durabilité et de respect de la nature ».
Le Préfet du département de Ouaninou, représentant Yao Kouakou Dinard, Préfet de la Région du Bafing, Préfet du département de Touba, a indiqué que « Nul ne doit ignorer l’’importance de l’arbre ». Et a fait savoir qu’au-delà de la symbolique qu’il soit instauré un mécanisme de suivi permanent des arbres plantés de sorte à voir leur évolution à travers une croissance continue.
Cheick Bakayoko, Correspondant régional