Eviter aux enfants d’être des apatrides et leur donner la chance d’aller à l’école afin de réussir plus tard dans vie. Tel est le pari que veut réussir Touré Kafoumba, directeur administratif et financier au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique qui a financé l’établissement de 500 jugements supplétifs au bénéfice des enfants de plusieurs villages de la sous-préfecture de Touba et même au-delà.
Il s’agit de Mahou-Sokourala, Yalla, Mimbala, N’Golodougou, Madinan, Sianon, Sekodougou, Kamassela, Yoh, Kohidougou, Tiekourasso et trois villages de la sous-préfecture de Guintéguela. Dans cette veine, le bienfaiteur a fait établir plusieurs certificats de nationalité aux bénéficiaires. Un acte salué et apprécié à sa juste valeur par Savadogo Adama, sous-préfet central de Touba.
C’était au cours d’une rencontre tenue le 3 décembre 2018 à Touba avec les chefs des villages de cette circonscription. Selon le sous-préfet Savadogo Adama, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation à l’endroit des populations, relative à la déclaration des naissances, de nombreux enfants restent encore méconnus des livres de l’état de civil. Il a rendu un hommage à Touré Kafoumba pour son acte. A l’en croire, ce geste est unique en son genre depuis sa prise de fonction en 2014 à la tête de la sous-préfecture de Touba.
L’administrateur civil a lancé un appel pressant à l’endroit des autres cadres à emboîter le pas à Touré Kafoumba au regard de l’importance des actes de naissance pour l’avenir de l’enfant. « Sans acte de naissance, il n’ya pas d’école », a-t-il lancé. Avant d’exhorter les chefs de villages à expliquer à leurs populations, le bien fondé de la déclaration des naissances qui est gratuite.
Elle n’est point assujettie à l’en croire, à l’établissement obligatoire des extraits d’acte de naissance qui pourra se faire quand besoin sera. Touré Moustapha, le nouveau chef de village de Mahou-Sokourala, désigné à l’unanimité le 21 novembre 2018 après consultation populaire en présence du sous-préfet Savadogo Adama, a été présenté à la population.
Cheick Bakayoko, Correspondant régional