D’infinies opportunités existent dans le domaine de la transformation de l’Anacarde notamment dans la pomme de cajou, affirme, le conseiller technique national Yao Daouda. Pour cet expert, ces produits dérivés sont entre autres, le vinaigre, le sirop, les épices, le miel, le ketchup, le bonbon, le jus, le concentré…tous issus de la transformation de la noix de cajou. Ainsi, pour permettre aux femmes du secteur des Pme d’accroitre leur possibilité, à l’initiative de l’agence Onusienne, le Centre du Commerce International (CCI), en collaboration avec son partenaire financier, l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA), le projet SheTrades Afrique de l’Ouest a été initié. Une initiative qui vise à améliorer les moyens d’existence de 10.000 femmes en travaillant avec les décideurs politiques, les organisations de soutien aux entreprises, les opérateurs de chaîne de valeur et d’autres parties prenantes pour favoriser des chaînes de valeur inclusives.
Dans cette perspective, s’est tenu récemment à Abidjan un atelier de formations de ses actrices. A l’occasion, le conseiller technique a instruit les femmes entrepreneurs sur le procédé de transformation de la pomme de cajou. Une thématique fortement apprécié par l’ensemble des participantes. Outre cette problématique, Yao Daouda a passé en revue l’évolution de la filière anacarde en Côte d’Ivoire.
Il a fait remarquer qu’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a fait beaucoup de progrès au niveau de cette filière agricole. Elle est le quatrième pays transformateur mondial de la noix de cajou derrière le Vietnam, l’inde et le Brésil. Elle est aussi le premier pays producteur et le premier transformateur africain de la noix de cajou. « L’Etat de Côte d’Ivoire investit beaucoup et initie des avantages fiscaux pour booster la transformation. En 2019, par exemple, le taux de transformation en Côte d’Ivoire est de 7 %. Et c’est vraiment encourageant», a-t-il confié. A noter que le projet shetrades vise à favoriser des chaînes de valeur inclusives. A terme, il fournira un soutien aux petits exploitants agricoles et aux PME de la Côte d’Ivoire, de la Sierra Leone, de la Guinée et du Libéria, qui sont engagés dans les filières de l’anacarde, du karité et du manioc.
Jean Eden K.