La présidente du réseau national des agro-transformatrices de Côte d’Ivoire (RET-PACI), Coulibaly Alimata, séjourne à Paris, en France, dans le cadre du Salon International de l’Agriculture (SIA2019).A l’occasion, elle expose le savoir faire du pays en matière des produits transformés.
Pour cette pionnière de l’agro transformation, il ya aucun doute les produits transformés ‘’made in Côte d’Ivoire’’ sont d’une qualité haut de gammes, ils n’ont rien à envier aux produits d’outre mer.
« Aujourd’hui, nos produits sont transformés, améliorés, de qualité, (…) avec des emballages qui n’ont rien à envier aux produits transformés d’outre-mer », s’est-elle réjouit lors des visites du stand Côte d’Ivoire.
A l’en croire, la gamme des produits ivoiriens transformés sont diversifiés.Ils comprennent , en l’occurrence des céréales, des dérivés et des granulés de mil et de maïs pour la bouillie, du ‘’dêguê’’, du fonio précuit, de la farine de riz utilisée pour la nutrition et pour le cosmétique, des farines de patate, d’igname et de banane utilisées pour faire des cakes, des pizzas, des mets traditionnels et modernes.
Faut-il le rappeler, la présidente du Réseau national des agro-transformatrices de Côte d’Ivoire, Mme Coulibaly Alimata, est présente au 56ème Salon internationale de l’agriculture de Paris (SIA 2019), grâce au ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
D’ailleurs, elle s’est réjouie de l’intérêt accordé par le ministère pour le secteur de la transformation.
« La transformation prend de plus en plus de l’ampleur en Côte d’Ivoire parce que nous sommes accompagnés. Nous disons merci aux autorités. On sent que notre métier vit aujourd’hui, il y a 10 ans, ce n’était pas le cas(…) Merci à tous ceux qui créent de la mouvance autour de notre métier, pour que nous créons de l’emploi, pour que les femmes soient autonomes et que nous créons de la richesse », a indiqué Mme Coulibaly.
En Côte d’Ivoire, ses produits se retrouvent à l’unité GLP, dans divers rayons et grandes surfaces où elle livre les produits en vrac (sacs de 25 kg) et en étuis cartonnés, ainsi que dans des pharmacies, pour ce qui concerne les farines enrichies à base d’anacarde, à l’arachide et au soja.
Jean Eden Kouamé