Vingt-cinq ans d’existence, de constante présente auprès des acteurs. Au bout du fil, pas de distinction. En tout cas, pas pour cette fois ci. Mais nous espérons que la prochaine fois sera la meilleure. En effet, c’est en 2005 qu’à la demande de plusieurs acteurs du transport terrestre, notamment les transporteurs, les chauffeurs, les apprentis et les assimilés du transport que cette structure a été portée sur les fonts baptismaux. A cette même demande, ils ont tous porté leur confiance à Touré Adama pour en être le président.
Depuis lors, il est donc le président exécutif de la Cngr-CI. Dont les motivations de création s’articulent autour des valeurs de lutte contre le racket, les extorsions intempestives de fonds par la force des biceps et triceps, la lutte contre la consommation de l’alcool dans le milieu, la lutte contre l’exploitation des chauffeurs, la lutte contre les excès de vitesses, sources des nombreux accidents qui endeuillent les familles, la nation. L’octroi de véhicules avec des conditions souples de ‘’Travail –payer’’.
En clair, un changement de statut à un autre. Une politique de renouvellement de parc auto qui ne disait pas son nom. Bref, l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs du transport tout court. Sous ce vocable, elle se veut une structure citoyenne qui œuvre pour le développement structurel et structurant de l’activité du transport en lui donnant tout son sens de transversalité.
Que d’actions accomplies
Née en période de crise et seule faitière à défendre la cause des acteurs du transport en son temps, la Cngr-CI, par l’entremise de son président Touré Adama, s’est vu solliciter à chaque fois qu’un acteur, surtout un chauffeur a été la cible des Forces de l’ordre. Très engagé sur tous les fronts de défense d’une corporation qu’il a toujours a senti maltraité en son temps, le président de la Cngr-CI, a pesé de tout son poids pour rencontrer les dirigeants du pays d’alors pour revendiquer l’appartenance de l’actuel espace Ladji Abdoualye Cissé ex-gare Gbèba d’Adjamé pour les transporteurs. Il a acquis gain de cause. Considéré comme un nid de bandits où les fumoirs se tutoyaient au quotidien, cet espace, sous la propriété du président Adama Touré, a fait sa mue pour se positionner à ce jour comme la principale gare routière internationale d’Abidjan. Il est même doté d’un centre social offert dont l’ouverture officielle s’est a eu lieu en présence de Me. Adama Camara, ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale à l’occasion de la clôture de la tournée liée à la Ronde du social dans le secteur du transport. A cette occasion, Touré Adama avait sillonné tout le District autonome d’Abidjan y compris Bingerville. Quelques années avant, lors de la frappe terroriste de Grand –Bassam, il s’est formellement élevé contre ce drame, affirmant sans fioritures : «(…) Plus jamais ça ». Pendant la période de la pandémie liée à la Covid 19, Touré Adama a fait le tour des gares de tout le District autonome d’Abidjan pour sensibiliser sur les meurs à tenir. A l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations jouées en Côte d’Ivoire, le président de la Cngr-CI était toujours aux côtés des athlètes et le requinquait avant chaque match. Pour le déplacement de Bouaké, il avait mis gratuitement un car à la disposition de tous ceux qui voulaient y partir. Lorsque le phénomène de comprimés ‘’Kadaffi’’ a fait son apparition dans le secteur, Touré Adama était le premier responsable de structure à prendre le taureau par les cornes pour brandir le carton rouge. Le phénomène a été jugulé. Pour la la formation des acteurs dans le cadre du Projet du Pmua, Touré Adama a gratuitement mis son centre de formation et d’alphabétisation à la disposition de tous les acteurs désirant apprendre à lire et à écrire. Aujourd’hui, aux côtés de l’Oser, il participe à tous les lancements de semaine de Sécurité routière en début de chaque mois instauré par l’Etat. Plus de dix ans maintenant, il organise chaque année la rupture du jeune au volant avec un thème d’actualité très précis en vue de sensibiliser les siens. Cette initiative a fait cas d’école si bien que d’autres faitières lui emboitent le pas aujourd’hui. Humblement, lorsqu’on lui demande de savoir à qui de feu Kassoum Coulibaly où Yaya Fofana veut-il ressembler dans le secteur, le président de la Cngr-CI répond tout simplement : ‘’Je veux être Touré Adama’’. Une icône qui mérite un prix tout simplement.
Sercom