Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-CI), de Laurent Gbagbo est à sa 26ème tribune. Des rencontres pendant lesquelles, le président du Conseil stratégique et politique (Csp), Justin Katinan Koné s’adonne à un exercice, dit-il de déconstruction du pouvoir d’Alassane Ouattara. Si la Tribune est saluée par le fait qu’elle donne du sens à la démocratie comme voulu par le Président de la République, Alassane Ouattara, force est de constater que lors de ces “One man show“, “l’expert“ en économie du Ppa-ci allie mensonges et manipulation. La dernière tribune a porté sur la supposée crise énergétique, que Justin Katinan Koné et ses camarades tentent d’incruster dans la mémoire de leurs concitoyens. A en croire, le président du Csp, la politique du gouvernement en matière énergétique est l’une des plus mauvaises qui entraînerait les augmentations des coûts. En dépit des arguments avancés par le gouvernement, le Ppa-CI n’en croit pas un mot. A voir le natif de Harikokaha, à l’exercice, on croirait que lui et son mandant sont des personnes neuves sur l’échiquier politique ivoirien. Dix ans d’exercice du pouvoir, Laurent Gbagbo, Justin Katinan et leurs camarades n’ont apporté aucune solution au problème énergétique de la Côte d’Ivoire. Pis, c’est sous le pouvoir de la refondation que le pays a connu le deuxième délestage de son histoire, après celui de 1984. Laurent Gbagbo qui n’a pas eu de solution à la réelle crise énergétique qu’a connu le pays en 2010, comment pourra-t-il en apporter en 2025. En réalité, Justin Katinan Koné est dans une manipulation à outrance. Pour rappel, en 2010, face au délestage, Laurent Gbagbo, lors d’une adresse aux populations avait fait cas d’un accident et de la saison des pluies pour justifier le délestage. « Au moment de l’accident, nous produisions 830 mégawatts, pour une demande moyenne de 875 mégawatts par jour. Soit un déficit de 30 mégawatts hors pointe. Ce déficit était dû à la baisse saisonnière du niveau de l’eau dans les barrages. La panne survenue à Azito a réduit la production de 150 mégawatts, portant le déficit à 180 mégawatts, hors pointe. C’est cet accident sur la centrale d’AZITO qui est la cause du délestage que nous subissons actuellement », avait-il déclaré, en annonçant des solutions. Mais rien n’y fit. Les Ivoiriens ont continué à subir les effets néfastes du délestage. Il a fallu l’arrivée au pouvoir du Président Alassane Ouattara pour booster le secteur de l’énergie avec la construction de barrages hydroélectriques et bien d’autres sources de fourniture d’énergie. Parallèlement, le gouvernement a lancé la politique de l’électricité pour tous. Ce qui a conduit à l’électrification de plusieurs localités ivoiriennes. Ce qui a aussi permis à la Côte d’Ivoire de passer à un taux de couverture national d’électrification de 33,1% en 2011 à 80% à fin 2020. Sur la période 2019-2020, 1 841 localités ont été électrifiées, soit en moyenne 900 localités par an contre 300 par an sur la période 2012-2018. Ce sont 1,4 million de familles à revenu modeste qui ont bénéficié de la baisse de 20% dans le cadre du tarif social d’électricité et plus de 425 000 familles ont obtenu leur propre compteur à domicile à travers le Programme Électricité Pour Tous (PEPT) 2019-2020.
Ppa-CI, ou l’échec d’un groupuscule
Tous ces investissements ont un coût, mais seul le Ppa-CI, n’a pas l’honnêteté de l’avouer. Adepte de la manipulation, Justin Katinan Koné affirme qu ‘ « Une part importante de la population n’a toujours pas accès à l’électricité et il existe même des zones où les établissements et centres de santé ne sont pas alimentés en énergie électrique ». En demi-mot, le président du conseil stratégique politique du Ppa-CI reconnaît que la Côte d’Ivoire dans l’espace CEDEAO est l’un des pays qui a une faible pression fiscale sur l’électricité. Faisant fi des contingences du moment, le Ppa-CI tente de manipuler l’opinion nationale et internationale sur les questions énergétiques. Un secteur dans lequel il a échoué lors de sa gouvernance. La question de la vie chère a également été abordée par le “spécialiste“ du Ppa-CI faisant croire que son parti à une solution à cette question d’ordre mondiale. Encore à ce niveau, les refondateurs ont été des piètres gestionnaires lors de leur gouvernance. Plusieurs marches contre la vie chère ont été réprimées dans le sang sous Laurent Gbagbo. Où était donc le président de la Csp. A la vérité, M. Katinan est en train de vendre du vent aux Ivoiriens. Lors de la 25ème Tribune, Justin Katinan Koné s’est évertué à faire croire que la Côte d’Ivoire était devenue un Pays pauvre très endetté (Ppte), en dépit des assurances des institutions de Bretton Woods. Seul objectif, faire passer les autorités actuelles de mauvais gouvernants. Pourtant, les Ivoiriens ont encore en mémoire leur gestion opaque des deniers publics. « La Côte d’Ivoire continue de bénéficier du mécanisme du programme pour les pays pauvres très endettés auquel le pays est éligible depuis juin 2012. Selon les dernières données de la Banque mondiale en date du 9 mai 2024, la Côte d’Ivoire fait partie des 37 pays, dont 36 en Afrique subsaharienne, qui dans le monde, continuent de bénéficier de ce programme »,a-t-il déclaré. L’on constate que les différentes tribunes de Ppa-CI sont devenues par excellence une foire aux mensonges et à la manipulation dans lesquelles excelle Justin Katinan Koné.
L.F