Le rapport du rapport du roi Mohammed VI sur l’Observatoire africain des migrations situé au Maroc, une institution de l’Union Africaine (UA), a été publié ce dimanche au cours du 35ème sommet de l’institution panafricaine qui se tient à son siège d’Addis Abeba, en Ethiopie.
Les activités de l’Observatoire, qui sont de nature technique et opérationnelle, permettront de générer une meilleure connaissance du phénomène migratoire, de créer un narratif africain sur la migration, de renseigner et de favoriser l’harmonisation de politiques migratoires efficientes, souligne le rapport du Souverain chérifien, leader sur la question de la migration, sur le suivi de l’opérationnalisation de l’observatoire Africain des migrations au Maroc.
L’Inauguration de l’Observatoire permet à l’Afrique de se doter d’un outil essentiel à la prise en charge d’une question qui lui est structurante, tant en termes de connaissance du phénomène, de conception de ses politiques migratoires que de gestion entre pays africains, relève le rapport présenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita,
Sur la connaissance du phénomène migratoire, l’Observatoire permet à l’Afrique de disposer de données précises, qualitatives et quantitatives sur la migration. Il pourra réfuter par les faits, les mythes négatifs et instrumentalisations politiques liés à la migration en Afrique.
Les récits sur la migration ne seront plus importés et déconnectés de la réalité. L’Afrique sera en mesure de produire son propre récit, basé sur les faits, lit-on dans ce rapport.
Sur la conception des politiques migratoires, l’Observatoire pourra informer les politiques migratoires en constituant un outil de plaidoyer et d’aide à la prise de décision. Ces politiques informées s’appuieront sur la collecte, l’analyse et la diffusion des données, l’observation et la surveillance des tendances, indique le rapport.
Le rapport note qu’avec l’Observatoire qui a entamé ses travaux depuis son inauguration, le continent africain pourra renforcer les capacités de ses pays, et offrir un instrument de coordination et de mise en réseau. L’Observatoire implique une double coordination : au niveau national entre les différents départements et au niveau continental entre les différentes communautés économiques régionales telle que la CEDEAO, la SADC, la CEMAC.
Tout en rassemblant les autres initiatives existantes en matière de migration, il contribuera à faciliter le dialogue et l’échange entre les experts en vue de promouvoir l’adoption de concepts et d’outils standardisés au niveau international, note le rapport.
Nomel Essis avec la MAP