L’Université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan Cocody a été le théâtre de nouveaux heurts ce jeudi 01 août 2024 entre policiers et étudiants, provoquant la perturbation de la circulation.
Sur l’origine de cet unième heurt, le secrétaire général de la Fesci Sié Kambou a donné les détails dans un communiqué daté du 31 juillet 2024,
Selon lui, depuis le mardi 4 juin 2024, plusieurs étudiants ont été arrêtés et conduits à la préfecture de police alors qu’ils rentraient chez eux après les cours. Par la suite, ils ont été déférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
En réponse à cette situation, Sié Kambou souligne que la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), a entrepris des démarches pour obtenir leur libération. Malgré leurs efforts, les autorités compétentes n’ont pas donné suite à leurs demandes.
« Nous apprenons maintenant qu’ils seront jugés le 16 octobre, ce qui les empêchera de passer les examens de la deuxième session. Cette décision injustifiée risque de compromettre leur avenir académique et professionnel. Face à cette injustice, la FESCI a décidé de solliciter l’intervention des autorités en bloquant les entrées et en suspendant toutes les activités sur le campus universitaire » a indiqué Kambou dans la note.
Pour lui, Cette action vise à attirer l’attention sur la gravité de la situation et à faire entendre notre voix.
Il précise en outre que la FESCI n’est en aucun cas instrumentalisée par un parti politique pour entraver les activités académiques. La FESCI est apolitique et ne cherche qu’à défendre les droits et les intérêts des étudiants.
« Certaines rumeurs ont suggéré que la FESCI cherchait à perturber les examens du BTS, ce qui est totalement infondé », a-t-il martelé, demandant la libération de ses camarades injustement incarcérés depuis maintenant deux mois.
Fulbert Yao