Chaude matinée à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. Invités à l’investiture du Président de l’association des étudiants du Cercom, le président de l’Unjci Jean Claude Coulibaly, la présentatrice vedette du journal télévisé de 20h de la RTI Marie Laure N’goran, et le journaliste André Sylvestre Konan ont dû prendre leurs jambes à leur cou, pour sauver leur vie.
En effet, alors qu’ils étaient tranquillement assis au premier rang, dans l’amphi A de l’université de Cocody où ils devaient prendre part à un panel organisé par l’association des étudiants du CERCOM. De jeunes gens vêtus en noir, visiblement de la FESCI, ont fait irruption dans la salle, pour interrompre brutalement la cérémonie.
Une jeune fille, du genre « garçon manqué », certainement la cheffe du commando, a aussitôt demandé sur un ton autoritaire, à tout le monde de vider l’amphithéâtre, pendant que ses camarades s’attelaient à débrancher la sono et certains à brutaliser.
« Nous ne nous sommes pas fait prier. Nous avons dû quitter précipitamment les lieux, puisque nous ne savions pas les tenants et les aboutissants de cette invasion musclée » a déploré Jean Claude Coulibaly, dans une note.
Aux dernières nouvelles, il semblerait que la FESCI a tenu ainsi à marquer son mécontentement suite à des articles qui l’aurait indexé ces temps-ci dans la Presse, suite à la bagarre qui a opposé certaines de leurs camarades à l’AEEMCI à l’université Nangui Abrogoua.
Après cet incident, la direction de la FESCI a appelé les journalistes pour des excuses et se désolidarise de ce qui s’est passé qui, selon elle, n’est pas de son fait. Mais, plutôt des éléments incontrôlés. Une rencontre entre la direction et le président de l’UNJCI est prévue vendredi matin à la Maison de la Presse d’Abidjan où la FESCI tient à venir présenter de vive voix ses excuses au président de l’UNJCI et à toute la Presse nationale.
Fulbert Yao