L’autorité nationale de la presse a présenté ce jeudi les résultats d’une enquête nationale, sur « comment les ivoiriens s’informent en 2023 ? »
De ce Rapport du sondage ANP-SIVES de 173 pages mené dans 5 communes d’Abidjan et une dizaine de villes de l’intérieur, il ressort que la mévente des journaux pourrait s’expliquer par .
– L’arrivée de « l’Internet/Smartphone et des Réseaux sociaux ». C’est l’avis de 48,8% des ivoiriens qui déclarent connaître au moins un Titre de journal. La mévente s’explique aussi par le fait que l’on ait des << Journaux inféodés aux partis politiques/Manque de crédibilité ». ce sont les personnes de 51 ans et plus (62,2%), les personnes ayant les niveaux lycée (53,0%) et supérieurs (53,2%) et les Enseignants (60,3%) qui regroupent les plus fortes proportions de ceux qui partagent cette opinion.
Les ivoiriens dénoncent la pauvreté du contenu, la mauvaise distribution, de même que la mauvaise qualité des productions.
En guise de solutions aux problèmes de la mévente, les ivoiriens souhaitent le traitement de thèmes relatifs à « La vie chère », la publication des offres d’emploi, les faits divers. La politique vient en dernière position.
C’est l’avis de 34,4% de la population ivoirienne qui sait lire.
77,0% de la population, qui sait lire, fait plutôt confiance aux journalistes ivoiriens. Pris distinctement, c’est cette même tendance majoritaire que nous enregistrons chez les Hommes, chez les Femmes, dans les différentes tranches d’âge, dans les différents niveaux d’instruction, dans les différentes catégories socioprofessionnelles et dans les différentes tranches de revenu.
Fulbert Yao