La deuxième session ordinaire du Conseil de Sous-préfecture de Yamoussoukro s’est tenue le mardi 29 juillet 2025. Sur les 22 membres statutaires, 14 ont répondu présents, atteignant ainsi le quorum nécessaire pour délibérer. Il s’agissait au cours de ce Conseil de faire le point de réalisation du Plan d’actions défini lors de la première session.
A l’occasion, le sous-préfet de Yamoussoukro a invité les chefs de village, les présidents de mutuelle et des associations des jeunes et femmes des villages à faire du maintien de la paix et de la cohésion sociale leur cheval de bataille. Car, a-t-il insisté, Yamoussoukro, ville de paix et dialogue, terre natale du président Félix Houphouët-Boigny ne doit plus revivre les évènements de la présidentielle de 2020.
« Nous devons faire de Yamoussoukro la vitrine de la paix. Et donc toutes les actions que nous devons pouvoir mener pour que cette paix-là soit préservée, ont été l’objet de débats, parce que si la gestion de cette période électorale n’a pas été bien faite, cela peut mettre à mal l’objectif général du plan d’action, qui est de préserver la paix sociale. C’est l’occasion pour moi de lancer un appel à la population, aux hommes politiques, pour que les Yamoussoukro puissent demeurer une zone de paix, que la paix soit vraiment préservée », a insisté le sous-préfet central de Yamoussoukro.
Pour l’évaluation du Plan d’actions arrêté de commun accord dans plusieurs domaines notamment la préservation du climat social, le règlement des conflits entre éleveurs et agriculteurs, la sensibilisation sur l’orpaillage illégal, la tournée de recensement des personnes sans extrait de naissance, il s’est félicité des résultats enregistrés.
Le Sous-préfet a soumis les résultats de ces opérations à l’appréciation des membres, qui par des applaudissements nourris ont traduit leur satisfaction.
Après trois heures d’échanges avec ses administrés, le Commandant Yéo Dohogninnina, face aux médias, a fait le résumé succinct de ce Conseil de sous-préfecture.
« Nous avons évalué la mise en œuvre du Plan d’action pour décider de sa poursuite. Ensemble, nous avons constaté les avancées en matière de cohésion sociale et de régularisation d’identité. Plus de 6 000 personnes ont été recensées afin d’obtenir leur acte de naissance. Des progrès ont également été enregistrés dans la lutte contre l’orpaillage illégal, les feux de brousse et les conflits fonciers », a-t-il souligné.
Point d’orgue de ce Conseil, l’information concernant l’organisation des festivités des 65 ans de l’Indépendance du pays dans la sous-préfecture en dehors de la capitale. A cette occasion, il a appelé à la mobilisation dans le village de Subiakro qui abritera cette première édition. Face aux présidents des jeunes, des mutuelles de développement, il a réitéré son appel à la mobilisation pour que ce 7 août 2025 soit inscrit dans les annales de l’histoire de la Sous-préfecture.
Il est à rappeler que les sous-préfets centraux dans les chefs-lieux de département célébraient l’indépendance avec le préfet de département. Désormais, ils ont la latitude comme leurs collègues de province d’en faire autant. Ainsi, depuis 1961, la sous-préfecture de Yamoussoukro devient autonome dans la célébration loin du préfet de département. Et, pour cette première, c’est le village de Subiakro qui a été choisi.
Traoré Yacouba Diarra