Me N’guessan Guy Roland Yao, cadre de la sous-préfecture de Pacobo dans le département de Taabo porte assistance à ses parents dans la lutte contre la maladie à Coronavirus à travers un don de vivres et non vivres composés 34 sacs de riz de 25 kg, 100 pots d’huile d’1 litre, des cartons de savons et des cartons de gels hydroalcooliques.
C’était vendredi dernier à l’endroit des différentes confessions religieuses de la sous-préfecture, les communautés et quartiers composant de cette sous-préfecture. Nanan Agoh Kouassi, chef du village de Pacobo, par la voix de son porte-parole a salué l’acte. « L’acte que pose notre fils est un acte de grande portée sociale.
Nous, ses devanciers, ses aînés, qui avions commencé à travailler avant lui jusqu’aujourd’hui à la retraite n’avons jamais posé un tel acte. Mais lui, le fait ; il nous faut accueillir cet acte avec amour, joie ; prions pour lui et qu’il n’y ait pas de mépris. Car avec la déclaration de cette mauvaise maladie dans notre pays, il a été le premier à venir nous soutenir avec des gels hydroalcooliques, du savon, des seaux pour lavage des mains, des cache-nez, tout ce qu’il nous fallait pour nous protéger de la maladie il nous a envoyé.
C’est pourquoi, en votre nom, moi chef, je demande qu’on lui dise merci, infiniment merci pour tous ces efforts faits à notre endroit !», a-t-il apprécié. Le Sous-préfet de Pacobo, Johnson Yao Konan, de renchérir : « Chers parents, aujourd’hui un de vos fils, Me N’guessan, sait qu’à cause de cette maladie du Covid-19, vous traversez des situations difficiles comme cela se ressent partout dans le monde entier.
Voilà pourquoi ce jour il est venu les bras chargés de vivres et non vivres pour soulager ses parents que vous êtes. Je voudrais vous féliciter, vous encourager à poursuivre dans cet élan de solidarité». Le donateur a situé le contexte de son action.
« Vu la maladie qui prévaut dans le monde entier à savoir la maladie à Coronavirus (Covid-19), j’ai décidé d’aider mes parents. Cela du fait que l’autoroute est fermée, s’approvisionner devient difficile, vendre les produits vivriers devient aussi difficile, donc, il est de notre devoir en tant que fils et cadre de cette belle sous-préfecture de venir soutenir mes parents pour que les familles les plus en difficultés puissent avoir de quoi se nourrir et subvenir à leurs besoins. », a-t-il expliqué.
Traoré Yacouba Diarra