On l’a appris le jeudi 19 aout. La brigade de gendarmerie de Kossou a intercepté le vendredi 13 aout deux convois suspects d’enfants.
Le premier convoi concernait quatre enfants de nationalité burkinabé en partance sur un site d’orpaillage derrière Daloa. Le second comprend 24 enfants dans un convoi de 64 personnes. Ils ont tous été conduits par le Capitaine Diané Nabakakissa, Commandant de la compagnie de gendarmerie de Yamoussoukro à SOS Village d’enfants où ils ont été pris en charge par la Direction régionale du ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant. « En clair, il s’agit de deux types différents d’enfants.
Un premier type constitué de 4 enfants qui ont été retirés des sites d’orpaillage et qui ont mis à notre disposition par la gendarmerie.
Pour ces enfants, nous étions entrain de réfléchir à une solution quand le deuxième convoi constitué d’une soixantaine de voyageurs (64 personnes) est arrivée. Nous avons fait le tri au niveau de ce deuxième convoi et nous avons retrouvés 24 enfants parmi ces 64 voyageurs. Nous avons enclenché le protocole pour que ces enfants puissent retourner en famille.
Nous avons fait appel aux différents parents qui sont arrivés et nous avons effectué tout le volet administratif avec eux pour qu’ils rentrent avec leurs parents. Les enfants concernés par l’orpaillage sont quatre et ceux qui étaient entrain de faire le voyage avec un certain nombre d’adultes pour rejoindre leur village dans la région de Touba sont au nombre de 24. Les quatre enfants concernés par l’orpaillage sont gardés dans nos services parce que pour eux, la procédure est longue. Ils doivent retourner au Burkina Faso. », a expliqué Bonsrè Adolphe, Directeur régional du ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant pour la région du Bélier et le district autonome de Yamoussoukro.
Il a dit sa gratitude à la gendarmerie nationale pour sa vigilance en leur renvoyant les convois pour que ses services fassent le tri.
« Pour les parents, il est mieux, quand ils doivent faire voyager leurs enfants sans être présents eux-mêmes, de se référer à la gendarmerie pour signaler au moins ce voyage, ce qui peut nous permettre de les laisser. », a-t-il conseillé.
Traoré Yacouba Diarra