Par une requête au Secrétaire général des Nations Unies en août 2019, le gouvernement ivoirien a souhaité l’assistance et l’accompagnement de la communauté internationale en vue de l’élection du président de la République, prévue par notre Constitution au 31 octobre 2020, et des élections législatives par la suite qui devaient intervenir en fin d’année 2020.
Suite à plusieurs missions des Nations-Unies dans notre pays pour évaluer le niveau et l’ampleur des besoins, ainsi que la pertinence des axes d’intervention de ladite assistance, un Programme d’Appui au Cycle Electoral (PACE) a été signé le 30 janvier 2020 entre les Parties, c’est-à-dire le Gouvernement de Côte d’Ivoire, le PNUD et la CEI, formalisant ainsi l’appui des partenaires extérieurs aux élections en Côte d’Ivoire, sur la période 2020-2021. En engageant la communauté internationale dans le processus électoral, la Côte d’Ivoire entendait bénéficier de l’appui technique et financier des amis et partenaires internationaux. C’est pour donc faire le bilan de ce projet que les deux parties (Cei et Pnud) se retrouvent à Yamoussoukro durant trois jours à partir de ce mercredi 22 septembre.
« Nous avons certes connu des écueils, il n’en demeure pas moins que nous avons engrangé des succès francs et des acquis indéniables. Il est à notre avantage, dans la suite logique de notre
coopération, de marquer un arrêt et de jeter un regard objectif sur notre parcours et les activités menées ; cela, au regard des objectifs légitimes
que nous nous sommes fixés. Nous devons relever les insuffisances ou faiblesses que nous aurions constatées, comme cela peut arriver dans toutes œuvres humaines afin d’apporter, ultérieurement les correctifs nécessaires, et renforcer les points que nous aurions jugés satisfaisants. », a orienté Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, président de la Commission électorale, à l’ouverture de cet atelier-bilan.
Il a souhaité que de leurs analyses et échanges, ressortiront des recommandations dont la mise en œuvre permettra à la Cei de gravir de nouveaux paliers d’efficience et de crédibilité dans l’exercice de ses missions pour la promotion de la jeune démocratie ivoirienne. Carol Flore Smereczniak, Représentante résidente du Pnud, a invités les participants à cet atelier à se pencher sur les principaux défis qui constituent les sources de violences et des conflits électoraux.
A ce propos, elle a identifié l’inclusion au processus électoral notamment la participation des femmes et des jeunes, le renforcement des capacités de l’administration électorale, la mobilisation des ressources nécessaires pour bien former et équiper le personnel électoral et la sécurisation des élections incluant la prévention des violences et des conflits, la sécurisation des personnes et des biens et l’organisation des élections dans le contexte des pandémies et la protection des données électorales.
Traoré Yacouba Diarra