Les membres du Syndicat national des agents d’hygiène des services hospitaliers de Côte d’Ivoire (Synahsho-Ci), se sont réunis le 10
mai 2025, à Yamoussoukro, pour se pencher sur l’amélioration de leurs conditions de travail. » La place des agents d’hygiène dans le système sanitaire ivoirien », thème de cette rencontre leur a permis d’aborder les préoccupations liées à leurs conditions de vie et de travail notamment la question de la prime de risque et de l’ indemnité paramédicale. Keï Bernard, SGA de ce syndicat, a appelé l’Etat à apporter des réponses concrètes à leurs revendication pour les motiver dans l’exercice de leur travail.
afin d’être plus efficaces. « En matière d’hygiène, il y a trop de risques que nous prenons. Mais c’est de cœur que nous faisons ce métier parce qu’il n’y a pas de sot métier. l’État sait que ce sont des risques que nous prenons. Nous ne pouvons pas travailler dans des conditions aussi difficiles et ne pas bénéficier ce qui nous revient de droit », a-t-il plaidé. Il sera suivi en cela par Kpan Mouty, président de la Plateforme Santé. » Les agents d’hygiène sont un maillon essentiel dans la prise en charge des clients des hôpitaux. Une doléance à l’endroit du ministère de la Santé. Depuis 2010, l’emploi des agents d’hygiène est créé. Ils sont fonctionnaires. Ils sont le dernier maillon du système sanitaire ivoirien. Au moment où on prenait les décisions pour nous octroyer l’indemnité paramédicale et la prime de risque sanitaire, cet emploi n’était pas né. Mais, on nous avait promis que dès lors que l’emploi sera fonctionnel, les agents d’hygiène auront droit aux primes de risque sanitaire et aux indemnités paramédicales. Cela fait 15 ans que nous courons derrière les autorités pour que cette situation soit corrigée », a-t-il souligné. Présent à cette rencontre pour traduire la solidarité syndicale de la Plateforme nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire, Théodore Zadi Gnagna, président de la confédération syndicale Plateforme nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire a expliqué que les préoccupations des agents d’hygiène ne sont pas différentes des préoccupations de l’ensemble des agents techniques ou des cadres supérieurs de la santé qui sont inclues dans la question de la réforme hospitalière. « L’ensemble de ces revendications sont prises en compte par les cadres de discussion qui sont mis en place dans lesques nous travaillons. Je voudrais les engager à maintenir le dialogue qui est l’âme des forts et qui nous a donné des résultats », a-t-il encouragé.
Traoré Yacouba Diarra