Le Secrétaire exécutif adjoint chargé de l’information, de la communication et de la propagande du Pdci est candidat à l’élection présidentielle de 2025. Très offensif, confiant en sa victoire, Jean-Louis Billon aborde tous les sujets sans faux-fuyants.
Jean-Louis Billon est connu pour être un grand homme d’affaires. Aujourd’hui, vous êtes de plain-pied en politique. Que recherchez-vous concrètement ?
Vous occultez plus de 20 ans d’engagement et de fonctions politiques construits en parallèle de mes activités dans le secteur privé. J’ai été pendant dix ans maire de la commune de Dabakala, conseiller économique et social, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, ministre, président du Conseil régional du Hambol, député. Ce que je recherche exactement, c’est qu’avec l’équipe qui m’entoure, réaliser une transition générationnelle au niveau de la gestion des affaires publiques dès 2025.
Le Pdci est-il en crise comme l’est le Fpi fondé par Laurent Gbagbo ?
Il n’y a aucune crise au Pdci, c’est un parti solide qui garde ses fondamentaux, son idéologie et son esprit. Il y a, en ce moment, des débats internes en vue d’apporter des réformes nécessaires à la redynamisation du parti et à sa préparation pour les échéances de 2023 et de 2025.
Au Pdci, il semble que vous ayez abordé une question taboue : celle de la candidature à la présidentielle de 2025 qui serait du seul ressort du président Bédié. Qu’en pensez-vous ?
Dans un parti politique, démocratique de surcroit, il n’y a aucune question taboue. L’objectif principal d’un parti politique est la conquête du pouvoir d’Etat, et pour conquérir ce pouvoir, il faut un candidat. L’ensemble du parti est concerné, je n’ai fait qu’annoncer ma candidature longtemps à l’avance, il y aura certainement d’autres candidats qui viendront.
Quand vous dites qu’au Pdci, vous avez été le premier à vous déclarer candidat. Ce qui vous donne plus de légitimité que les autres qui viendront comme des opportunistes ? A qui faites-vous allusion ?
Je ne fais allusion à personne.
Personnellement je pense que la gestion du pouvoir d’Etat est un projet trop sérieux pour le bâcler à la dernière minute. Il faut s’y préparer longtemps à l’avance pour être à la hauteur des attentes des Ivoiriens et leur proposer un projet de société qui puisse répondre à leurs préoccupations.
Lire la suite de l’interview dans le quotidien lexpression numero 3407 du lundi 20 septembre 2021