Hobou Arsène s’est replongé dans la passé glorieux du football ivoirien en prenant part samedi à un match de gala opposant les anciens des années 80-90. L’ex-latéral gauche des Aiglons qui a pris beaucoup de plaisir parle de sa nouvelle vie.
Vous avez rechaussé les crampons sous les couleurs de l’Africa face à l’Asec Mimosas dans un match de gala rappelant les grands derbies de l’époque. Qu’est-ce que vous avez ressenti en foulant à nouveau la pelouse du stade Robert Champroux ?
C’est beaucoup de souvenirs. Vous n’avez pas idée de ce que je ressens en ce moment. Je revois les meilleurs moments du football ivoirien. Ça nous a permis aussi de nous retrouver. On a rigolé, on s’est taquiné comme au bon vieux temps. Tout le monde est visiblement heureux de se retrouver à l’occasion de ce match des légendes.
Où vivez-vous et qu’est-ce que vous faites désormais ?
Je vis à Londres. Je fais autre chose que le football. Je suis dans de petites affaires. J’ai mis toutes activités liées au football en bémol. Vous savez très bien que nous nous sommes partis tardivement à l’extérieur. Donc après on a été obligé de faire autre chose.
En retrouvant tout ce beau monde ainsi que ce public à qui vous avez manqué, cela vous donne-t-il envie de revenir dans le football ?
C’est clair que ça donne envie de revenir. En plus je suis heureux de savoir que j’ai manqué à beaucoup de personnes. J’avoue que nous allons essayer de voir comment revenir prendre notre place dans le milieu.
Vous souhaitez donc revenir en tant que quoi ?
Il est clair que je ne reviendrai pas en tant qu’entraîneur. Puisque c’est un métier très stressant. Mais il y a les métiers du football. Je peux me rendre utile à d’autres niveaux toujours dans le cadre du football.
Qu’est-ce que vous savez aujourd’hui du football ivoirien ?
On a vu un beau public mais je suppose que c’est parce que nous sommes venus communier avec les supporters ivoiriens. Nous avons appris qu’il y a une défection dans les stades et que ce n’est plus comme par le passé. J’espère que le public reviendra au stade.
Vous auriez souhaité que les dirigeants vous sollicitent pour aider le ballon ivoirien ?
Pourquoi pas. Nous avons une très bonne expérience du football ivoirien. Même le fait de venir jouer ce genre de match de gala peut motiver les plus jeunes. Ce qu’il faut surtout retenir c’est que nous pouvons aussi beaucoup apporter.
Quel est votre plus beau souvenir ?
C’est la Coupe d’Afrique remportée au Sénégal en 1992. Et mon plus mauvais souvenir c’est la finale Africa-Zamalek comptant pour la Coupe d’afrique des clubs champions que nous avons perdu. Je garde bien en mémoire ces deux souvenirs.
Réalisé par Moïse N’Guessan