Le juge Piotr Hofmański est le nouveau président de la Cour pénale internationale (CPI) pour une durée de trois ans avec effet immédiat.
Il a été élu le 11 mars 2021 par les juges de la Cour en même temps que la juge Luz del Carmen Ibáñez Carranza désignée première vice-présidente et le juge Antoine Kesia-Mbe Mindua choisi comme second vice-président. En raison des restrictions liées au COVID-19, l’élection a eu lieu à distance.
« Je suis profondément honoré d’être le nouveau Président de la CPI avec les deux vice-présidents. Je suis particulièrement heureux de le devenir en tant que premier Président de la CPI issu du groupe d’Etats d’Europe Orientale. La Cour est actuellement confrontée à de nombreux défis et la meilleure façon de relever ces défis est de se recentrer sur tout ce que nous pouvons faire pour rendre justice. J’ai l’intention de poursuivre les efforts entrepris par le pouvoir judiciaire pour accroître l’efficacité de ses travaux et harmoniser les pratiques. Les juges de la Cour, agissant de concert, devraient saisir l’occasion de renforcer la Cour dans l’accomplissement de son important mandat en vertu du Statut de Rome, en tant que cour de justice », a déclaré le Président de la CPI nouvellement élu, M. le juge Hofmański.
« Je suis profondément honorée d’occuper le poste de première vice-présidente. Je ne doute pas que cette Présidence travaillera au mieux de ses capacités au service de la justice internationale, pour aider à garantir réparation aux victimes et à contribuer à la prévention de futurs crimes », a déclaré la première vice-présidente de la CPI nouvellement élue, Mme la juge Ibáñez Carranza.
« Je suis reconnaissant à mes collègues juges de m’avoir confié une responsabilité aussi importante. Tout en étant conscient de la gravité des défis à relever, je suis pleinement attaché à cette tâche », a déclaré le second vice-président de la CPI nouvellement élu, M. le juge Mindua. La Présidence – constituée d’un Président et de deux vice-présidents – joue un rôle essentiel en définissant les orientations stratégiques pour l’ensemble de la CPI.
Elle assure la coordination avec les autres organes et consulte le Procureur sur les questions présentant un intérêt commun. Conformément au Statut de Rome, qui est le traité régissant le fonctionnement de la Cour, la Présidence est chargée de la bonne administration de la Cour, exception faite du Bureau du Procureur. Elle supervise les activités du Greffe et intervient sur de nombreuses questions d’ordre administratif touchant au fonctionnement général de la CPI. Elle examine en outre les recours formés contre certaines décisions du Greffier et conclut avec les États et les organisations internationales des accords de coopération liant la Cour dans son ensemble.
Nomel Essis avec Sercom