La Ministre Ramata Ly-Bakayoko de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a prévenu le lundi 10 septembre, qu’il n y aura pas de tolérance, si le cas de viol d’une écolière de 8 ans par un directeur d’école à Guitrozon dans le département de Duekoué est « confirmé ».
La ministre s’est exprimée après s’être rendue le lundi 10 septembre avec les ministres Eugène Aka Aouélé de la Santé et de l’Hygiène publique et Mariatou Koné de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, au chevet de la fillette internée à l’Hôpital mère-enfant de Bingerville pour des soins.
«Viol ou pas, comme le ministre de la Santé l’a dit, pour le moment, se sont des investigations. Nous attendons les résultats des médecins parce que c’est en fonction de leur rapport que la justice va se prononcer. Si le cas de viol est confirmé, nous n’allons pas tolérer. Ce sera la tolérance zéro parce qu’on ne peut compromettre l’avenir de nos enfants. Et si les faits sont avérés, justice sera rendue», a martelé la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, saluant l’implication personnelle de la Première dame qui a permis le transfert rapide de la petite fille.
« Selon les médecins traitants, les examens sont en cours et situeront s’il y a eu viol ou pas. Mais, je voudrais vous rassurer que la petite se porte bien », a-t-il indiqué le Ministre de la santé Aka Aoulé quant à l’accusation de viol,
Pour rappel, l’affaire de viol de la fillette a été relevée sur les réseaux sociaux le dimanche 09 septembre. Il est reproché à Yao Fulgence Boukan, directeur de l’école primaire publique de Guitrozon 1 d’avoir abusé sexuellement de la petite J.G. âgée de 8 ans. Scandalisés, les parents de la fillette ont aussitôt porté plainte contre lui.
Fulbert Y.