Les enseignants des Ufr sciences Humaines et sociales de l’université de Daloa ont encore donné de la voix. Lors d’un point de presse jeudi, Adou Diané Lucien et ses camarades ont une fois encore invité leur ministre de tutelle à revoir sa copie en abandonnant le projet de suppression des Ufr sciences juridiques et sciences sociales et Humaines.
Pour cela ils l’invitent à affecter les nouveaux bacheliers dans un bref délai selon les demandes formulées initialement par les UFR concernées, afin que disent t-ils, la rentrée soit effective dans ces Ufr concernées.
Pour ces enseignants , ce projet si il prend forme cela représenterait un échec dans la politique de décentralisation initiée depuis plusieurs années par le président Alassane Ouattara. Pire, il serait en violation du décret no 2012-986 du 10 octobre 2012, portant création, attribution et fonctionnement de l’Université Jean Lorougnon Guédé.
Saluant le travail remarquable du chef de l’Etat Alassane Ouattara en faveur de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire Adou Diané Lucien et ses collègues ne voudraient pas que son travail soit « sapé » par ce projet qui va selon eux ruiner l’espoir de toute une région.
« Les enfants seront orientés loin de leurs parents »,ont t-ils relevé. Par ailleurs ils ont reconnu le travail remarquable de la présidente de l’université Tidou Abiba Sanogo qui par ses actions en faveur de la promotion de l’Enseignement Supérieur et par sa politique managériale a vu ses mérites reconnus, tant à l’échelle nationale qu’au niveau international.
Narcisse Touei Bi Correspondant