Combien de festivaliers y avaient-ils, le samedi 18 décembre 2021, à la place d’Oumé, à l’ouverture de la deuxième édition du Festival des peuples d’Oumé’’ ? 5000, 8000, 1000…Nul ne sait exactement mais, une chose est sûre, il y avait une foule compacte venue de tous les coins d’Oumé. Se réjouissant de ce grand rassemblement autour des valeurs culturelles du département, Amédé Kouakou, haut patron de cette édition, est resté fidèle à ce qu’il fait depuis des années, à savoir, prêcher la paix, la cohésion et le développement. ‘’Vous devez croire en votre pays. Vous devez croire en notre pays. Vous devez croire à la vision du président Alassane Ouattara. C’est de mettre tous les Ivoiriens ensemble. Parce qu’aucune ville, aucun pays ne peut se développer, s’il n’y a pas la paix’’, a-t-il sensibilisé, en présence d’un important parterre de personnalités. Le ministre s’est félicité des objectifs visés par ce festival. Promouvoir et renforcer la cohésion sociale entre les peuples de la région, à travers la promotion des danses et jeux du terroir. ‘’Notre pays a besoin de paix. A travers ce genre de festival culturel, on met tous les peuples ensemble. C’est un brassage. C’est ce que nous souhaitons. C’est ce que souhaite le président de la République’’, a-t-il relevé. Pour ce faire, a-t-il expliqué, le chef de l’Etat a fait réhabiliter la route Toumodi-Oumé qui était impraticable depuis quelques années. Avec ces travaux réalisés, a fait savoir Amédé Koffi Kouakou, le brassage des communautés est devenu encore plus aisé. Alors, il a insisté auprès des populations afin qu’elles continuent d’œuvrer à la paix et à la stabilité dans le pays, gage de développement socioéconomique. ‘’Nous devons comprendre que la chose la plus importante dans notre pays, c’est la paix’’, a-t-il insisté.
Le député-maire maire de Divo a promis s’engager auprès des initiateurs de ce festival afin que le ‘’Peudoum’’ soit pérennisé. Parce que, a-t-il souligné, ‘’chaque fois qu’il va y avoir des Ivoiriens qui vont travailler dans le sens de la paix et de la cohésion, dans le sens de mettre tout le monde ensemble, dans le sens d’aller dans la vision du président Alassane Ouattara, nous serons là. Parce que c’est la seule façon de développer notre pays‘’. Poursuivant, le haut patron de la 2è édition du ‘’Peudom’’ a dénoncé le phénomène des ‘’congés anticipés’’. ‘’Les enfants, allez à l’école ! Si vous n’allez pas à l’école, qui va nous remplacer demain ? La seule façon de réussir dans la vie, c’est d’aller à l’école. N’anticipez pas vos congés. La violence n’est pas bonne !’’, a-t-il exhorté les élèves, avant d’émettre ses vœux pour 2022. ‘’Nous allons prier pour que 2022 soit une année de paix comme l’a été 2021. On sait qu’en 2023, il va y avoir des élections. Ces élections doivent être des élections apaisées. Votez celui qui peut vous arranger. Pour cela, on n’a pas besoin de se battre’’.
Le commissaire général du ‘’Peudom’’, Gaulini Romuald, a témoigné toute sa gratitude au ministre Amedé Kouakou pour avoir associé son image à ces festivités. Il a indiqué que son festival qui est un projet culturel, cherche à promouvoir, valoriser et pérenniser les danses traditionnelles du terroir ainsi que les jeux traditionnels qui fédéraient, autrefois, les parents et leur procurait de la joie. Et que l’édition 2021 n’est pas que festive. Elle accorde une attention particulière à la réflexion sur le devenir du département. D’où le choix du thème ‘’Culture et coutumes, moyens pertinents de renforcement de la cohésion et du peuple’’. C’est donc, selon lui, ‘’une occasion supplémentaire de renouveler notre engagement vers le renforcement des liens fraternels et de la cohésion sociale’’.
Yobo Faustin, président de la Conférence des chefs, membre de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, a remercié tous les promoteurs de cette cérémonie qui rassemble tous les enfants d’Oumé, témoignant que les filles et fils de cette localité vivent en parfaite harmonie. Le chef a souhaité la multiplication de ce genre de rassemblement afin de raffermir davantage les liens entre les populations. Il a témoigné sa gratitude au ministre Amedé Kouakou pour avoir accepté d’en assurer le haut patronage.
KARIM S.