Présidant la cérémonie de lancement de la nouvelle trêve sociale entre le gouvernement et les partenaires sociaux, le jeudi 30 juin 2022 à Abidjan, le Premier Ministre, Patrick Achi, a indiqué que le processus traduit la volonté commune des parties de consolider les acquis sociaux
« Au vu de l’état d’esprit si positif de toutes les parties prenantes de ce dialogue social lors des travaux préparatoires, je suis convaincu que nous réussirons, au terme de nos discussions, à signer cette nouvelle trêve sociale, celle qui traduit notre volonté commune de consolider nos importants acquis sociaux et de faire grandir notre nation », s’est réjoui Patrick Achi.
Le Chef du gouvernement a rappelé que la trêve sociale n’est ni un renoncement aux ambitions légitimes de progrès sociaux des travailleurs, ni la privation de l’expression naturelle des revendications syndicales. Elle est en réalité, un processus de maturité civique et de confiance sociale, qui permet aux parties de s’engager réciproquement.
Selon lui, la nouvelle trêve sociale vise à maintenir un climat social apaisé dans un pays rassemblé, prospère et tourné vers l’avenir. Cette accalmie vise à répondre au défi de la mobilisation massive des investisseurs privés, le décollage industriel et la création de richesses et d’emplois durables.
Il a noté avec satisfaction que les engagements pris par l’État furent très largement tenus, en particulier ceux ayant une incidence financière. Le gouvernement a fourni un effort financier qui représente un cumul de plus de 357 milliards de FCFA sur la période 2018-2022.
Patrick Achi a relevé que le processus de négociation se déroulera en deux phases distinctes, pour davantage de cohérence, de transparence et d’efficacité. Les nouvelles revendications sont au nombre de 345, dont 88 corporatistes et 257 liées à la gouvernance.
Le 17 août 2017, à l’issue de discussions entre le gouvernement et les syndicats, deux protocoles d’accords portant revendication et la trêve sociale ont été signé.
Source : CICG