Les autorités sanitaires mondiales se réunissent à Genève, en Suisse, à l’occasion de la 77éme Assemblée Mondiale de la Santé (AMS) du 27 mai au 1er juin 2024, pour discuter d’une série de priorités sanitaires, notamment le climat et la santé, les situations d’urgence, l’accès aux outils de transformation, la résistance aux antimicrobiens, les maladies transmissibles, les maladies non transmissibles (MNT), la santé mentale et la santé des femmes.
En marge de cette assise internationale annuelle, la délégation ivoirienne conduite par le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou Dimba a participé, ce dimanche 26 mai, à la 26ème édition des Rencontres francophones de Genève organisées par Les Entreprises du Médicament (Leem), en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Les premières échanges ont lieu avec Les entreprises du médicament (Leem) et l’Association des centrales d’achats africaines de médicaments essentiels (Acame) et ont permis aux experts de s’entretenir sur des questions liées à la production de médicaments dans la sous-région.
A l’issue de cette séance, le ministre Dimba a rappelé les limites des pays africains dans la production locale de médicaments démontrées par la crise mondiale de la Covid-19. Pour éviter pareille situation dans l’avenir, selon le ministre ivoirien de la santé, les Etats africains ont décidé de réunir leur force.
‘’C’est de voir comment nous pouvons intégrer les différents États au niveau sous régionale, réfléchir sur ce qui peut être fait ensemble pour faciliter le transfert de connaissances, mais également la fabrication de médicaments.’’, a-t-il indiqué.
Concernant la Côte d’Ivoire, une étude de faisabilité d’implémentation des unités de fabrication de médicaments essentiels, a été déjà lancée par la firme française, Les Entreprises de Médicament (Leem) qui regroupe l’ensemble des grands laboratoires de production de médicaments en France.
L’objectif est d’accroître la couverture des médicaments essentiels à partir de la production locale pour l’instant limitée à 6% dans notre pays.
Sercom
N.B/Le titre est de la rédaction