Le secteur de la santé qui ne parvenait pas à remplir ses missions élémentaires, en raison d’un manque d’investissement durant de nombreuses années, n’est plus le même depuis que le Président Alassane Ouattara est aux affaires. Le Numéro 1 ivoirien a fait de l’accès des populations aux soins de santé une priorité.
En effet, dès 2011, grâce au Programme Présidentiel d’Urgences (PPU), plusieurs infrastructures de haute qualité ont été construites, réhabilitées, et mises aux normes. Il s’agit entre autres du Centre Hospitalier Universitaire d’Angré, onze hôpitaux généraux et huit Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) à Abengourou, Adzopé, Danané, Méagui, Korhogo, Daloa, Yamoussoukro et Guiglo. De même, près de 300 centres de santé ont été construits ou réhabilités. De plus, 69 ESPC, un pôle gynécologie-obstétrique et pédiatrique, et 16 maternités ont vu le jour. Par ailleurs, concernant les équipements, 6 nouvelles Imageries de Résonnances Magnétiques (IRM) ont été installées à travers le pays. Trois (3) sont opérationnelles aux EPHR de San- Pedro, de Bouaké et au CHU de Treichville. Trois (3) autres sont aux EPHR de Korhogo et de Yamoussoukro et à l’Institut de Cardiologie de Bouaké (ICB). Des hôpitaux comme celui d’Adjamé ont désormais des blocs opératoires ultramodernes et des unités spécialisées en cardiologie, endoscopie digestive, réanimation, ophtalmologie et ORL. À Abobo-Nord, l’hôpital général a rouvert ses portes après une réhabilitation complète, augmentant sa capacité d’accueil de 70 à 150 lits.
Au titre des ressources humaines, plusieurs médecins ont été formés. Des milliers dont 5900 nouveaux agents de santé, et 490 cadres supérieurs, 2 317 infirmiers, 1 514 Sages-femmes, soit 13 % du personnel soignant ont été recrutés en 2023. Cette augmentation permet d’améliorer le ratio personnel de santé/population en répartissant de manière plus équitable le personnel sur l’ensemble du pays. Aussi, le nombre d’étudiants formés à l’INFAS est passé de 3 500 à 9 500 maintenant.
À cela, il convient d’adjoindre que le président Alassane Ouattara a fixé depuis le 23 février 2022, le prix de la poche de sang autrefois variable, à 3 000 F CFA dans tous les établissements sanitaires du pays, en vue de lutter contre la surenchère des produits sanguins et à rendre ce précieux liquide accessible à tous. Il a aussi fait de l’accès des populations aux soins de santé une priorité. 68 % de la population vit désormais à moins de 5 km d’un centre de santé contre 44% en 2012.
S’ajoute, la gratuité ciblée des actes médicaux pour les femmes enceintes et les enfants de 0-5 ans dans les hôpitaux.
Au niveau de la protection sociale, la généralisation depuis juillet 2019 de la Couverture Maladie Universelle (CMU) a permis aux plus défavorisés de se soigner à moindre coût dans les structures sanitaires.
Concernant la lutte contre le paludisme, en plus d’avoir permis depuis 2016, à près de 50 millions de moustiquaires imprégnées d’être distribuées, dont 16 millions en 2024, le chef de l’Etat a autorisé depuis le 15 juillet 2024, l’introduction du vaccin antipaludique pour les enfants âgés de 6 à 23 mois.
En plus du secteur public, le chef de l’État accompagne le secteur privé médical pour en faire aussi un levier important avec un fort impact sur les populations. Dans cette optique, plusieurs polycliniques ont vu le jour dans le paysage ivoirien, avec des équipements de pointe, acquis auprès de sociétés de renoms. Grâce à ces importants investissements, l’espérance de vie de nos populations a sensiblement évolué, passant de 50 ans en 2010 à 59 ans en 2023.
Perspectives
Le système continue sur sa lancée. Ainsi pour l’année 2024 et au-delà, quatre réformes et 29 projets, dont 21 seront finalisés. 06 à poursuivre au-delà de2024 et 02 à lancer en 2024. Le montant global budgétisé de l’ensemble des activités de la Feuille de Route 2024 est de 72 070 740 669 FCFA. Au titre des Projets de construction, réhabilitation et équipement d’infrastructures sanitaires, les travaux de l’HG de Kouto seront réalisés dans l’objectif d’accroître l’accessibilité aux soins de santé et de renforcer les soins de proximité dans le district des savanes. Les travaux de l’HG de Ouangolodougou seront achevés au 4e trimestre 2024. Les travaux du CHR de Minignan, du CHR de Katiola, du CHR de Boundiali seront achevés au 4e trimestre 2024. De même il est prévu, l’achèvement des travaux de construction, réhabilitation et équipement de 39 hôpitaux généraux.
Aussi, il prévu des collectes de 250 000 poches de sang, stockées et traitées d’ici le 31 décembre 2024, pour un coût de 5 800 000 000 FCFA. La collecte de ces poches permettra d’assurer la disponibilité des produits sanguins de qualité. Le Centre de Transfusion Sanguine (CTS) de San Pedro sera équipé d’un laboratoire de qualification biologique pour disposer d’un plateau technique complet, en vue de produire tous les types de produits sanguins. La mise en place de ce laboratoire sera achevée à fin décembre 2024. De plus, la livraison des produits sanguins sera assurée dans tous les établissements de santé. Aussi, il y aura le lancement de grandes campagnes de sensibilisation dans le domaine de l’hygiène, aux dangers du tabagisme, et de l’alcoolisme dans les 10 PRES.
En somme, le président Alassane Ouattara depuis 2011 a insufflé une nouvelle dynamique au secteur de la santé en Côte d’Ivoire, permettant au pays d’être une référence dans le monde.
Fulbert Yao