À l’occasion des échanges de vœux du nouvel an avec le monde académique, les entreprises publiques, le secteur privé et la société civile, le 14 janvier 2025 à Abidjan, le Président de la République, Alassane Ouattara, a assuré le secteur privé du soutien de l’État pour une Côte d’Ivoire plus performante et plus résiliente.
« Je voudrais vous assurer que l’État continuera d’être à vos côtés, à l’écoute de vos préoccupations et va accompagner vos efforts », a déclaré le Président Alassane Ouattara.
Le Président de la République a affirmé qu’il accorde une place de choix au secteur privé et attache un intérêt particulier à la promotion de l’excellence, à la valorisation des compétences et au développement des champions nationaux. Et d’indiquer que la part des PME dans les attributions des marchés publics est passée de 19% en valeur en 2018 à 45% en 2023.
Le Chef de l’État a souligné que la vision 2030 qui inspire le Plan national du développement (PND) s’articule forcément autour du développement du secteur privé et de la promotion de l’entreprenariat.
Alassane Ouattara a fait savoir que des efforts ont été entrepris dans le cadre de la promotion du secteur privé, notamment le renforcement du cadre juridique et de la gouvernance, les réformes structurelles, ainsi qu’une anticipation continue sur les défis qu’impose la conjoncture internationale. Toute chose qui a permis de faire de la Côte d’Ivoire, une véritable terre d’opportunités pour les investisseurs. « Le taux d’investissement privé est passé de 8% du PIB en 2011 à 19% du PIB en 2014 », a-t-il souligné.
Pour Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire continuera sa croissance sous le double signe de l’inclusion, de la durabilité et de la stabilité du cadre macroéconomique.
Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie, a salué les performances économiques de la Côte d’Ivoire et l’instauration d’un dialogue constructif et permanent entre le secteur public et le secteur privé, non sans se réjouir que la bonne gouvernance et la lutte contre le blanchiment des capitaux soient inscrits au rang des priorités de l’État pour l’année 2025.
CICG