Plus de 29 765 armes légères ont été détruites en Côte d’Ivoire, depuis 2012, grâce aux actions de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des ALPC (ComNat-ALPC).
Ces armes ont été collectées, saisies ou volontairement remises dans le cadre de diverses opérations menées sur l’ensemble du territoire national
L’information a été donnée ce mercredi par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé.
Il s’est exprimé dans le cadre de la Journée internationale de la destruction des armes légères.
Le Général Vagondo Diomandé, a précisé qu’en complément, 200 infrastructures sécurisées (armureries, conteneurs et box) ont été construites ou réhabilitées depuis 2014, pour renforcer le contrôle et le stockage des armes détenues par les forces de défense et de sécurité.
Il a réaffirmé en outre l’engagement de la Côte d’Ivoire à lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC), facteur de fragilisation de la paix et de la sécurité.
Dans sa déclaration le ministre a annoncé aussi que plus de 1 500 armes issues de collectes, de remises volontaires ou de saisies judiciaires seront détruites à l’occasion de cette édition.
« La destruction des armes n’est pas un simple acte technique ou symbolique. Elle est avant tout un acte politique et moral », a souligné le ministre, ajoutant que cet engagement s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Alassane Ouattara, de bâtir une nation apaisée et moderne.
Le ministre a rappelé que la prolifération incontrôlée des armes constitue une menace pour la cohésion sociale, le développement durable et la sécurité humaine. Il a également appelé à une mobilisation accrue de la communauté internationale, notamment face aux défis du terrorisme dans la sous-région ouest-africaine.
La Côte d’Ivoire, a-t-il assuré, poursuivra ses efforts en matière de désarmement et de gouvernance sécuritaire, en partenariat avec les acteurs nationaux, régionaux et internationaux, pour garantir un avenir plus sûr aux générations futures.
Fulbert Yao