Le Centre international de recherche en agroforesterie (Icraf) a dressé ce mercredi 4 décembre un bilan positif de son programme de durabilité du secteur cacao lancé en juin 2018 dans le village de Koffi Broukro, dans le département de Sinfra.
C’était au cours de la journée paysanne organisée dans cette localité en présence de sous-préfet de Sinfra Domoraud Stéphane.
Selon Béné Kouadio, chef de bureau de Soubré, Icraf a depuis juin 2018, lancé trois projets à Sinfra dans la cadre du Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (Fciad) en vue de contribuer à la durabilité des systèmes de production agricole en Côte d’Ivoire notamment le cacao.
Il s’agit du produit « Biochar » pour restaurer la fertilité des sols, la technologie d’irrigation innovante pour les petits producteurs de cacao et la lutte biologique contre les dégâts des termites. « Les trois projets ont été initiés en vue de venir en aide aux producteurs dont les champs de cacao ont été dévastés par la maladie du swollen shoot. Un an et demi après, le lancement, nous sommes venus nous imprégner des résultats en vue de faire la promotion de ces techniques auprès des autres planteurs de la localité », a-t-il indiqué.
Après la visite de la parcelle-témoin, il a exprimé sa satisfaction de voir de jeunes plants de cacao sortir de terre. « Nous sommes satisfaits de voir de jeunes cacaoyers de moins de deux ans d’âge avec une croissance remarquable, d’un mètre de haut du sol avec déjà plusieurs branches.
Ces techniques vont permettre aux planteurs de cette localité de retourner à la culture de cacao », s’est satisfait Béné Kouadio. Assi Nathalie épouse Kouadio, directeur départemental de l’agriculture de Sinfra et Kouamé Koffi Ladji Claude membre de la coopérative de la localité ont à tour de rôle, salué la tenue d’un tel programme dans leur département, gage d’un lendemain meilleur pour les planteurs de cacao.
Le sous-préfet de Sinfra, Domoraud Stéphane, n’a pas caché sa joie devant ce programme dans son département. Pour lui, au vue des résultats obtenus, le programme est porteur de beaucoup d’espoir pour les planteurs de cacao. Il les a exhortés à s’impliquer d’avantage dans le programme afin de redonner à Sinfra sa place dans la production nationale de cacao et a souhaité que les résultats de ces recherches soient vulgarisés dans tout le pays.
« C’est aussi une opportunité de faire la promotion des trois techniques auprès des autres planteurs de localité et d’enregistrer les planteurs qui voudraient mettre en pratique ses techniques dans leurs plantations », a-t-il conclu.
Méité Yacouba. Correspondant régional