Le président du collectif des victimes de Côte d’Ivoire, Issiaka Diaby, s’est confié à notre rédaction, après l’annonce de la Cour pénale internationale.
« Sous reverse des voies de recours. Si je m’en tiens à ce qui s’est passé tout à l’heure, malheureusement la cour pénale internationale vient de démontrer son incapacité à lutter contre l’impunité en cote d’ivoire et partout ailleurs dans le monde. En me référant à l’affaire Jean Pierre Bemba et à garantir les normes de commission de crimes dans ce même contexte, aujourd’hui les victimes ont le sentiment d’avoir été les dindons d’une farce judiciaire », a déclaré Issiaka Diaby, dans un entretien téléphonique.
« Quelle crédibilité pour une cour internationale qui ne peut pas faire manifester la vérité ?. Quelle crédibilité pour une cour pénale internationale qui ne peut pas restaurer la dignité des victimes ?. Pourquoi une cour qui ne peut pas lutter contre l’impunité doit elle exister encore dans ce monde ? « , s’est interrogé le concerné, estimant que « la cour pénale internationale est un géant au pied d’argile »
sur les actions que son collectif compte mener, il a expliqué que les victimes ne vont mener des actions qu’après la réaction du Bureau du procureur. « Nous attendons de voir. C’est vrai que la décision a été rendue, mais les deux accusés ne sont pas libérés automatiquement. On attend la réaction du procureur et de l’avocat des victimes. S’ils utilisent la voie de recours, peut être la décision sera suspendue. On ira à une juridiction supérieure. Maintenant s’ils n’ont pas réagi et qu’ils ont laissé tomber ça veut dire que la décision est acquise », a-il poursuivi, appelant les victimes au calme.
« Je sais que la douleur est très grande mais je les appelle au calme », a conclu M. Diaby
Fulbert YAO