Attendu ce mercredi 22 décembre 2022, le verdict du procès de l’attentat de Grand-Bassam, sera prononcé finalement le 28 décembre prochain après midi.
L’audience du jour a plutôt été consacrée aux plaidoiries des avocats de la Défense Me Éric Saki et Degré Kouassi.
Devant le tribunal présidé par Charles Bini, président du tribunal criminel, les conseils ont défendu leurs clients durant plus de 2h. Ils ont expliqué que leurs clients jouissent de la présomption d’innocence.
Selon eux, en aucun moment, le parquet n’a pu rattacher ces derniers aux faits poursuivis. Mais s’est contenté seulement de dire, qu’ils avaient une proximité avec le cerveau de l’attaque Kounta Dalla.
Au dire de Me Saki, il revenait au parquet d’apporter les preuves qui justifiaient que leurs clients avaient joué un rôle quelconque. Où avaient pris part d’une manière ou d’une autre au fait criminel. Ce qui, selon lui n’a pas été fait.
Au cours des débats, les avocats ont aussi soutenu que bien avant cette audience criminelle, des accusés dont les quatre présents, avaient fait l’objet de non lieu partiel. Ainsi donc sur la base des articles 237 du code de procédure pénale, ils ont expliqué que bénéficiant de l’ordonnance de non lieu partiel, qui est devenue une ordonnance définitive, il y avait lieu pour le Tribunal de les acquitter .
Au terme des plaidoiries, chacun des quatre accusés a été invité à se prononcer pour une dernière fois. Kounta Sidi a dit ne rien se reprocher. « Je ne suis pas celui que tout le monde pense », a t’il déclaré.
Pour sa part, Cissé Mohamed a traduit, toute sa confiance en la justice ivoirienne. « Je ne connais pas le terrorisme. Je suis un pauvre qui se nourrit avec sa voiture. Je ne peux savoir toutes les intentions de mes clients », a fait savoir l’homme.
Quant à Barry Hassan, il a soutenu n’avoir jamais servi de chauffeur à Kounta Dalla. « On ne m’a pas montré de preuves. Je m’en remets aux juges », a t il lâché.
Enfin, allant dans le même sens que ses co-accusés, Cissé Hanta a dit ne rien se reprocher. Il demande par conséquence la clémence des juges.
Fulbert Yao