Ils ne sont pas contents de leurs conditions de vie et de travail. En effet, les membres de Syndicat national du personnel des communes et Districts ivoiriens (Synapecodi) ont découvert que des revendications adressées à la mairie d’Adjamé, n’ont pas été prises en compte au moment de voter le budget.
Les griefs sont relatifs notamment au non-paiement des primes de certains agents depuis 2010 ; la non application du décret 478 avec un reliquat de deux ans ; le déblocage des avancements et reclassement des agents ; la non prise en compte des diplômes de certains agents dans le calcul des avancements et déblocages, etc.
Cette révélation a été faite vendredi par Mel Séverin, le Secrétaire général de la Synapecodi au cours d’une conférence de presse organisée au service technique de la mairie de ladite commune. Ulcérés par cette situation qui perdure, Mel Severin et ses « camarades » disent être « prêts à aller au charbon » pour obtenir « gain de cause ».
Dans cette veine, il salue le nouveau maire Soumahoro Farikou dont l’avènement à la tête de la commune a permis de découvrir des « failles » à plusieurs niveaux. Mel Séverin a, en outre, saisi cette opportunité pour montrer leur soutien à Soumahoro Farikou.
« Nous sommes prêts à soutenir le maire dans toutes les actions qu’il compte mener pour le bien-être et pour améliorer les conditions de vie des travailleurs», a-t-il assuré.
Avant d’égrener les acquis, deux années après l’arrivée du nouveau premier Magistrat, Farikou Soumahoro. Il s’agit du nouveau cadre de vie des agents, de l’augmentation des salaires, la décoration des agents, le don de sucre au chrétien de la mairie durant le carême, et l’embauche de 100 jeunes à la Police municipale.
Izoudine